| Sujet: Mary Willa Gummer - Telle mère telle fille Dim 26 Juin 2016 - 4:06 | |
| Mary Willa Gummer
Ϟ âge : 32 ans Ϟ date et lieu de naissance : Née le 3 août 1983 à New York Ϟ statut : Célibataire Ϟ métier : Actrice et Mannequin Ϟ groupe :True Color ou A perfect world (à votre convenance)
Your Story
Mon nom est Mary Willa Gummer. Je suis la deuxième d’une fratrie de 4 enfants. Mon père, Don Gummer, est artiste-sculpteur. Ma mère ? Mary Louise Gummer, mieux connue sous le nom Meryl Streep, celle que l’on qualifie comme étant la plus grande actrice des temps modernes. Oui… Bon, le nom peut sembler impressionnant, mais je vous assure qu’être la fille de Meryl Streep n’a rien d’exceptionnel en soi. Du moins pas autant que vous pourriez l’imaginer. Oh… Je ne dis pas que ma mère n’est pas une femme exceptionnelle, bien loin de là. Ce que je veux dire, c’est que derrière l’actrice 19 fois nominée aux Oscar se cache une mère comme toutes les autres. Pour cela, je l’en remercie.
C’est à New York, le 3 août 1983, que ma mère me donnait naissance. J’ai été précédée, 4 ans plus tôt, par Henry. Notre famille s’est agrandie par la venue de Grace, le 9 mai 1986, puis de Louisa, le 12 juin 1991. Que dire de notre famille ? Des hauts et des bas, comme partout ailleurs, mais surtout que nous sommes très soudés. Si j’ai longtemps eu moins d’affinités avec la benjamine de notre clan, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Henry et moi, on a toujours aimé se taquiner. C’est le grand frère par excellente. Ce qu’on a pu en faire voir de toutes les couleurs à maman et à papa. Avec Grace, c’est la symbiose la plus totale. C’est avec elle que je m’entends le mieux, même si nous avons eu toutes deux notre lot d’engueulade. Gracie est non seulement ma sœur, mais c’est aussi une amie, ma plus grande complice après ma mère. Quant à papa, eh bien... c'est papa! Il a été mon premier prince charmant et l'est encore aujourd'hui. Je comprends ma mère d'en être tombé amoureuse. C'est un homme bon. Un père et un mari exemplaire doté, qui plus est, d'une patience sans borne. Je l'admire beaucoup, en fait, car être marié à Meryl Streep ne doit pas être une mince affaire.
J’ai grandi somme toute tranquillement, dans la banlieue paisible de Salisbury, au Connecticut. Maman n’a jamais été très « star-system ». Hollywood, le strass et les journaux à scandales… Très peu pour elle. Pour nous protéger, Henry, Grace, Louisa et moi, mais également pour préserver l’intimité de son mariage, elle et papa ont fait le choix de vivre loin des grandes villes. J’ai ainsi pu vivre les premières années de mon existence sans vraiment être témoin ou victime de la popularité de ma mère.
Le fait de vivre « reclus » ne m’a toutefois pas empêché de faire mes premiers pas au petit écran. À l’âge de 20 mois, je jouais dans le film Heartburn aux côtés de ma mère. Est-ce que ma carrière d’actrice était toute tracée ? Je n’en sais trop rien, mais ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais grandi avec l’idée que j’étais différente des autres. Je n’ai jamais eu non plus tendance à m’enfler la tête. La façon dont mes parents m’ont élevé y est pour beaucoup dans cette modestie que l’on me connait. Quoi qu’il en soit, vous ne serez surement pas surpris d’apprendre que c’est en art dramatique que j’ai décidé d’étudier, à l'université Northwestern de Chicago. J’ai terminé mes études en 2005 après quoi, comme tous les étudiants fraichement diplômés, j’ai participé à des castings. J’ai toujours refusé d’emprunter la voie de la facilité, c’est-à-dire de marcher dans l’ombre de ma mère. Je ne veux pas être que la fille de Meryl Streep. Je veux pouvoir dire que j’ai réussi grâce à mon talent et non en raison de mes gênes.
C’est ainsi qu’en 2006, je décrochais un petit rôle de secrétaire dans le film The Hoax. En 2007, je jouais de nouveau aux côtés de ma mère dans le film Evening, où je campais son personnage 50 ans plus jeune. Entre 2008 et 2013, j’ai succédé les seconds rôles jusqu’en 2015, où j’ai encore partagé l’écran avec ma mère. Cette fois-ci, c’était pour le film Ricki and the Flash. Je crois que ma mère et moi sommes destinées à jouer ensemble ! J’ai également touché au théâtre, mais aussi à la télévision. Mes séries notables sont The Good Wife et Dr Emily Owens, où j’ai campé le personnage titre. Je me dois aussi de mentionner qu’entre 2008 et 2010 j’ai été l’égérie de la marque de prêt-à-porter féminin Gérard Darel, en remplacement de Charlotte Gainsbourg. Je n’ai certes la notoriété de ma mère, mais je me fais tout doucement une place. De toute façon, je n’ai pas la prétention de vouloir devenir ma mère. Meryl Streep est indétrônable et j’en sais quelque chose. Je ne saurais être plus fière d’être la fille de ma mère.
Ma vie privée ? Ça, c’est une toute autre histoire… J’ai été mariée à Benjamin Walker, mais après deux ans de vie commune, nous avons décidé de divorcer. Pourquoi ? Parce que c’est la vie ? Tantôt on s’aime, tantôt on ne s’aime plus. Tantôt on se voit vieillir ensemble, tantôt on se rend compte que les affinités n’y sont plus. Même si ce fut à l’amiable, j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre. Par chance, maman a su me réconforter et me changer les idées. Depuis, je n’ai pas trouvé l’âme sœur et je ne l’ai pas cherché non plus. Autant dire que mes amours sont une cause perdue… Et je vais très bien avec ce constat. Vraiment.
Où en suis-je aujourd’hui ? Eh bien… Figurez-vous que ma mère a décidé de s’installer ici même, à Astoria. Sans papa, qui plus est. Je me fais du souci pour mes parents. Songeraient-ils à se séparer à leur tour ? Cette idée m’effraie énormément et je préfère en avoir le cœur net, ce pour quoi j’ai décidé de la suivre. Your Identity
Mes yeux sont trop petits, et ils sont trop rapprochés, et j’ai ce nez pointu. Mais qui s’en souci ? On s’en fout ! Trêve de Bla Bla… Rien ne me distingue de ma mère. Je suis un copié-collé de celle qui m’a mise au monde. J’ai hérité de ses yeux rieurs en amande, de son nez aquilin, de son menton pointu, de sa crinière blonde et de sourire ravageur. Mon caractère, dans tout ça ? Gérard Darel m’a décrit comme étant naturelle, spontanée et authentique. Je suppose qu’il y a un peu de vrai là-dedans. Dans la vie de tous les jours, je suis une fille joviale et rieuse. Pas compliquée… ou presque ! Si je suis du genre drôle et sympathique, je cache aussi de vilains défauts et des manies que je préfèrerais taire. En fait, aux dires de mes sœurs et de mon frère, je suis une vraie casse-pied. Je suis une éternelle anxieuse. Un rien me fait douter et j’ai cette fâcheuse tendance à tout remettre en question lorsque quelque chose ne va pas. Avec mon anxiété vient ces manies dont je vous parlais. Je peux faire jusqu’à plusieurs fois les mêmes gestes simplement pour m’assurer qu’ils ont été faits… comme barrer les portes. C’est plutôt gênant. Je me ronge les ongles et, pour couronner le tout, je tape du pied lorsque je m’impatiente. Ça, c’est pour les autres que c’est embêtant. J’ai cette propension aux crises d’anxiété et à l’isolement pour cacher ce qui ne va pas. En fait, je ne veux pas déranger mon entourage avec mes soucis. Heureusement (ou malheureusement), j’ai une mère qui sait me deviner. Rien ne lui échappe. J’ai longtemps pensé qu’elle avait des radars à la place des yeux et ça m'a toujours foutu la trouille. Enfin, pour contrer l’ennui, j’ai cette mauvaise habitude de vouloir tout faire sans savoir m’arrêter. Ça fait de moi une bonne candidate à l’épuisement, au manque de sommeil, aux problèmes alimentaires et j’en passe. C'est tout et c'est déjà bien assez ! Behind The Computer
| ✤ pseudo : Juju or Lily ✤ âge : L'âge de Mamie... 32 ans! ✤ votre présence sur le forum : Autant que possible ✤ pourquoi ce personnage : Je suis fan de Meryl Streep. Une Meryl Streep est inscrite. Je me suis inscrite! ^^ ✤ votre avis sur le forum : Il est superbe!!! ✤ comment avez vous connu le forum : C'est un retour aux sources. Je suis l'ancienne Mamie. ✤ code du règlement : - Spoiler:
I want to be famous
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Exemple De RP
- Spoiler:
Des jeunes et des moins jeunes, allant des présentations les plus soignées aux apparences parfois négligées. Des candidats plus expérimentés aux candidats fraichement sortis des bancs d'école, en passant par les CV irréprochables et bien rédigés à ceux qui sont truffés d'erreurs… ou de mensonges. Des gens ayant l'espoir de décrocher une place dans son équipe, Meredith en avait vu défiler, certes, mais très peu parmi ceux-là avaient eu la chance d'être sélectionnés. Mrs Chamberlain était exigeante. Oui, très. L'industrie de l'édition était un monde compétitif et pour cela, il lui fallait s'entourer des meilleurs. La quinquagénaire était non seulement une patronne exigeante, mais elle était aussi une gestionnaire redoutable. Rien ne pouvait lui échapper. Elle maitrisait l'art d'obtenir ce qu'elle voulait, elle avait un sens bien aiguisé pour la persuasion et son chiffre d'affaires augmentait sans cesse. Elle voyait à tout, si bien qu'on lui reprochait souvent de ne pas être capable de déléguer. Voyez-y un défaut, mais pour Meredith, il s'agissait d'une façon de s'assurer que tout fonctionnait comme elle l'entendait. Toujours est-il que l'éditrice en chef se montrait toujours un peu austère lors d'un entretien. En ces instants, plus rien ne comptait, sinon le parcours du candidat et sa manière de se présenter. Une poignée de main, une assurance dans les réponses, le sérieux de la démarche ; le premier contact en dit long sur une personne et Meredith se faisait généralement un avis sur quelqu'un en moins 2 minutes. Avec certains candidats qui se dévoilaient sans gêne comme un livre ouvert, c'était plus simple. Avec d'autres, il fallait creuser un peu afin de découvrir ou bien des failles, ou bien des qualités surprenantes. Dans l'un ou l'autre cas, à la fin de l'entrevue, Meredith n'allait pas par quatre chemins : elle vous acceptait ou non dans son équipe. Il n'y avait pas d'attente interminable ni de faux espoirs. C'était là l'avantage de tout décider soi-même, sans équipe pour peser le pour et le contre de l'embauche d'une personne plutôt que d'une autre. Ce qui penchait dans la balance ? Tout ce qui a été dit précédemment : les compétences, les références, le sérieux, la présentation, mais surtout, cette petite flamme. Aux yeux d'un patron, il n'existe rien de pire qu'un employé qui travaille pour vous dans le simple but de gagner sa vie. Il faut un minimum de convictions et dévouement, de passion pour le métier, de désir de faire une différence dans l'entreprise ou de l'amener plus loin. Toutes ces conditions étaient difficilement réunies, ce pour quoi l'éditrice en chef faisait parfois preuve d'un certain laxisme. Elle accordait ainsi une période de mise à l'essai. Serait-ce le cas de Mademoiselle Dwight ? Pour l'instant, trop tôt pour le savoir.
Pour avoir passé en entrevue un nombre incalculable de personnes, ce n'est pas la première que Meredith ressentait ce genre de chose… À la minute même où la jeune femme avait foulé le plancher de son bureau, elle eut l'impression de se revoir au même âge, alors qu'elle se présentait aussi nerveusement que malhabilement au rédacteur en chef de ce petit journal local new-yorkais. C'était un petit homme chauve et bedonnant qui n'avait rien de très sympathique et qui se croyait aussi important que Dieu en personne. Elle se rappelait des efforts presque surnaturels qu'elle avait faits pour rester polie et surtout convaincante malgré son inexpérience, à la vue l'air nullement impressionné du patron des lieux. Elle se rappelait aussi le malaise qu'elle avait ressenti devant les questions clairement choisies pour l'intimider un peu tel un piège. Elle ignorait encore ce qui avait poussé son interlocuteur à l'engager. Était-ce réellement pour ses compétences et sa belle plume ou plutôt pour son joli petit cul ? Quoi qu'il en soit, est-ce aussi à cette époque que Meredith s'était juré de ne plus laisser aucun autre homme la mettre ainsi mal à l'aise, aussi misogyne qu'il soit. Depuis ce premier contrat dans ce modeste quotidien new-yorkais, où elle partageait sa minuscule cloison de fortune avec la machine à café, et le métier d'éditrice en chef qu'elle occupait aujourd'hui, il y avait tout une vie parsemée de périodes miséreuses, d'années de vache maigre, de sacrifice et de choix difficiles à faire et à assumer. Mais lorsqu'elle replongeait dans son passé pour faire le bilan de ses réalisations, elle ne regrettait rien… ou presque.
Miléna se trouvait donc devant elle, aussi nerveuse qu'elle-même avait pu l'être à ses débuts. Meredith s'apercevait-elle qu'elle exerçait sur ses candidats les mêmes craintes et les mêmes malaises que ses employeurs précédents ? À dire vrai, elle s'était dotée depuis longtemps de cette carapace qui donnait d'elle l'impression de n'être guère impressionnée. Elle semblait aussi impénétrable qu'un roc, ce qui pouvait, à bien des égards, surprendre, choquer et tétaniser. Mais il ne s'agissait que d'une carapace. En réalité, elle était capable de se mettre à la place des individus qui se trouvaient devant elle. Seulement, le montrer était pour elle un signe de rabaissement et de fragilité.
Derrière son grand bureau immaculé, Meredith se surprit à trouver presque amusant de voir la jeune femme faire des pieds et des mains pour répondre aussi parfaitement que possible. Après une brève anecdote personnelle quant aux origines de son prénom, le reste des propos ne manquèrent pas de surprendre la sévère patronne. Elle opina du bonnet, non pas par approbation, mais plutôt par intérêt. Première leçon, ne jamais imposer ses conditions qu'à moins qu'on vous les demande, ce que Meredith n'avait aucunement fait. La quinquagénaire pinça alors les lèvres, le regard fixe sur la jeune femme.
"Le poste pour lequel vous postulez est un poste à plein temps, Mademoiselle Dwight. Je ne suis pas de ces patrons qui laissent ses employés travailler à distance, comme bon leur semble. Remarquez que ce n'est pas par manque de confiance, mais plutôt parce que j'aime savoir mon staff à mes côtés et surtout en interaction. Vous n'êtes pas sans savoir que les étapes de la publication d'un livre dépendent intimement les unes des autres. Je compare souvent le travail en maison d'édition à une chaine à laquelle il ne doit manquer aucun maillon. L'esprit d'équipe et d'appartenance… Vous voyez ? C'est un point pour lequel je suis intraitable. Cela dit… Je me dois de vous poser une question qui me brule les lèvres depuis tout à l'heure. Pourquoi la Chamberlain Publishing ? Qu'est-ce qui vous amène ici, Miléna ?"
Il fallait toutefois reconnaitre, de par son discours, que la jeune femme, en plus de prouver sa fidélité à l'endroit de certains de ses collaborateurs, faisait preuve d'une honnêteté qui ne déplaisait pas à l'éditrice en chef. C'était rassurant, en quelque sorte, bien qu'elle ignorait si elle allait faire preuve d'autant de loyauté envers sa boite. Elle avait également du cran, ce qui n'était pas négligeable non plus.
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