Je m’appelle Jessica. Jessica Chastain. Je suis née le 24 mars 1977 à Sacramento, petite ville de Californie. Je suis la fille de Michael Monasterio, un musicien de rock et de Jerri Hastey, Chastain de son nom de jeune fille, une cheffe cuisinière végétalienne. Je ne parlais pas de mon père. Mes parents étaient tous les deux adolescents quand je suis venue au monde, il n’a pas été capable de « supporter » on va dire, c’est pour cela qu’il a abandonné ma mère. Par mes parents, j’ai des origines françaises et irlandaises mais je suis bien une vraie américaine.

Pour en revenir à mon père, sachez juste que cet homme ne figure pas sur mon certificat de naissance, pour moi, il n’est pas grand chose. J’ai une soeur cadette, Juliet. Enfin j’avais, après des années de drogues, elle s’est suicidée en 2003, ce qui m’a d’ailleurs beaucoup peinée. Elle était une partie de moi, je partageais beaucoup de choses avec elle, j’aurais aimé en partager encore. Du côté de ma mère, j’ai un demi-frère et deux demi-soeurs du côté de mon père.

Pourquoi ma mère n’a pas conservé son nom de jeune fille ? Parce qu’elle s’est mariée avec Michael Hastey (d’où le nom de famille en fait), un homme merveilleux et pompier qui plus est. Il est pour moi l’une des plus grandes personnes que je connais et la première personne avec qui je me suis véritablement sentie en sécurité. Au début, rien ne présageait à ce que je devienne actrice cependant une personne a toujours cru en mes rêves. Ma grand-mère maternelle, Marilyn. Je l’ai d’ailleurs emmenée avec moi à la cérémonie des Oscars en 2012. Je crois qu’elle ne s’en est toujours pas remise (rires). Vous savez, je n’ai pas grandie avec beaucoup d’argent et il est même arrivé que nous soyons expulsés quand j’étais enfant. Une fois, alors que je rentrais de l’école, quelqu’un avait bloqué nos portes et cette dite personne devait se sentir très coupable parce que la dite personne m’a demandé si je voulais rentrer et prendre quelques affaires.

Durant toute ma vie, j’ai toujours eu peur de devenir une sans-abri, c’était un de mes plus grand cauchemar. Nous étions souvent si proches de la limite… Ce n’est pas pour l’argent que j’ai voulu devenir actrice, ça il faut que vous le compreniez. J’ai décidé de devenir actrice parce que j’ai grandie sans argent, alors je savais parfaitement que je pouvais vivre sans argent mais j’ai toujours eu la trouille de ses choses là, comme ne pas être capable de payer mon loyer entre autre…

Sachez que c’est à l’âge de sept ans que j’ai voulu devenir actrice, quand ma grand-mère m’a emmenée voir Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat. Durant une grande partie de mon enfance, je me suis lancée dans des spectacles amateurs avec d’autres enfants, je me considérait comme leur « directrice artistique ». Puis j’ai grandie et je suis arrivée au lycée. J’ai étudié au El Camino Fundamental High School de Sacramento et disons que…bah ça n’a clairement pas été les plus belles années de ma vie.

Pourquoi ? Tout d’abord à cause de ma couleur de cheveux. Rousse. Ils trouvaient toujours des choses à redire sur mon apparence, j’avais des tâches de rousseur et j’avais encore quelques rondeurs de l’enfance. Sachez que je ne suis jamais allée à mon bal de promo…tout simplement parce qu’aucun garçon ne m’avait demandée. Bref, j’étais solitaire et totalement inadaptée à l’école. C’est quand j’ai trouvé ma voie dans les arts de la scène que j’étais enfin moi-même. Je m’absentais de l’école pour lire Shakespeare parce que je savais au fond de moi que je ne devais pas abandonner. Mais le problème, c’est que mon cumul de trop nombreuses absences lors de ma dernière année de lycée ne me permis pas d’obtenir mon diplôme de fin d’études, j’en obtins un plus tard, qu’on appelle un diplôme d’adulte.

Entre 1996 et 1997, je suis des cours à la Sacramento City College. Durant cette année là, je fais partie de leur équipe de débat. C’est finalement en 1998 que tout commence. Cette fameuse année, je fais mes débuts professionnels sur scène en tant que Juliette dans une production de Roméo et Juliette mis en scène par TheatreWorks, une petite entreprise située dans la région de la baie de San Francisco. La production me pousse à passer une audition à la Juillard School à New York. Je suis rapidement acceptée et obtient même une bourse d’étude financée par Robin Williams, RIP. Mais ça n’a pas tout de suite était tout rose, pendant ma première année, j’étais clairement une loque d’anxiété, j’avais toujours peur d’être écartée du programme. Je passais mon temps à lire et à regarder des films.

Je me fais finalement remarquer dans une production couronnée de succès de La Mouette et je participe aux cours de deuxième année, ce qui me permet de bâtir ma confiance. C’est finalement en 2003 que je sors diplômée de la Julliard School avec un BFA.

Il faut savoir que peu de temps avec ma remise de diplôme d’école d’art dramatique, j’ai participé à un essai pour étudiants en dernière année d’études à LA. Cet essai m’a permis de signer rapidement un contrat avec le producteur de télévision John Wells. Par ce biais, je décide de déménager en Californie et je m’installe à Venice Beach avant de commencer à auditionner pour des rôles. Autant vous dire que ça n’a pas été ce qu’il y a de plus simple au début, j’avais du mal à obtenir des auditions. La plus grosse difficulté à Hollywood, c’est d’être rousse je crois bien. Parce qu’être rousse et ne pas avoir un style moderne habituel est plus ou moins source de confusion pour les gens, ils savent pas vraiment comment m’employer du coup…

2004 note mon premier tournage et donc premier rôle professionnel dans le téléfilm Dark Shadows, c’était censé être le pilote d’une possible série commandée par le chaîne The WB et donc remake d’un feuilleton des années 1960, dans lequel j’incarnais le rôle de Carolyn Stoddard. P.J Hogan à la réalisation, c’est un flop. Pas de bons résultats et pas de diffusion obtenue. Quelques temps plus tard, j’accepte un rôle d’apparition dans la série Urgences en jouant une femme psychotique, ça m’a d’ailleurs permis de trouver un créneau dans les rôles de névrotiques et je vous jure que ce n’est pas qu’une façon de parler. Je me suis vraiment rendue compte que je dirigeais mes choix de rôles sur des filles qui avaient quelque chose de fermé, peut être victime d’accidents horribles ou complètement cinglées.

Après Urgences s’en suivent Veronica Mars, Close to Home, New York, cour de justice. Toujours avec le même genre de rôle. La même année, je tiens le rôle d’Anya dans La Cerisaie, une production de la Williamstown Theatre Festival dans le Massachusetts. Je joue aux côtés de Michelle Williams. Toujours en 2004, je travaille avec Playwrights Horizon à New York dans la production Rodney’s Wife dans le rôle de la fille d’un acteur de films d’âge moyen en difficulté. Je dois avouer que c’était pas un de mes meilleurs moments, j’ai pas eu de bonnes critiques du tout. Je vous passerais le partage de ses critiques parce que ça n’apporterait finalement pas de grand intérêt à ce dont nous sommes en train de parler.

Cependant, tout en travaillant sur la pièce, j’ai été recommandée par mon metteur en scène Richard Nelson à Al Pacino pour jouer dans Salomé, d’Oscar Wilde. Le rôle était écrit pour une jeune femme de 16 ans, et malgré mon approche de la trentaine, j’ai été choisie pour le rôle. On joue la pièce en 2006 au Wadsworth Theatre de Los Angeles. C’est cette pièce qui m’a aidée à attirer l’attention de plusieurs directeurs de castings. Mais comme y’a toujours des cons pour casser la chose, je vous partage ce qu’à dit Steven Oxman de Variety « Chastain est si mal à l’aise avec Salomé, n’étant pas tout a fait certain si elle est une séductrice capable ou une gosse de riche geignarde, n’étoffant pas l’un ou l’autre choix. ». Sale con.

En 2007, j’auditionne pour le rôle de Sookie dans la série True Blood mais n’obtient pas le rôle. L’année d’après, je fais mes premiers pas au cinéma avec Jolene, dans lequel je tiens le rôle titre, réalisé par Dan Ireland et tiré d’une nouvelle de E. L. Doctorow qui a été inspiré par la chanson Jolene de Dolly Parton. Cette année là pour ce rôle, j’obtiens le prix de la meilleure actrice du festival international du film de Seattle. En 2009, j’incarne un rôle mineur dans le thriller Stolen. La même année, je joue Desdémone dans Othello, une tragédie de Shakespeare jouée au Public Theater avec John Ortiz et Philip Seymour Hoffman.

En 2010, je tiens le rôle titre dans le thriller l’Affaire Rachel Singer. J’y incarne une jeune agent du Mossad envoyé à Berlin-Est dans les années 1960 pour capturer un ancien médecin nazi qui a effectué des expériences médicales dans les camps de concentration. Helen Mirren est celle avec qui je partage le rôle. Elle incarne mon personnage trente ans plus tard. Je n’ai jamais autant travaillé avec une actrice. Nous avons passé beaucoup de temps ensembles pour parfaire la voix et les manières du personnage afin de les rendre compatibles. Pour ce rôle, j’ai également suivi des cours d’allemand et de krav maga, tout en étudiant des livres du Josef Mengele et toute l’histoire du Mossad. Mais d’allemand, il ne me reste plus beaucoup aujourd’hui.

En 2010, je joue également dans un épisode de la série télévisée Hercule Poirot, d’après Agatha Christie titrée Le Crime de l’Orient Express. Cette série marque mon dernier rôle de Guest-star à la télévision. 2011 marque un tournant dans ma carrière. Après toutes les difficultés que j’ai eu à trouver des auditions, j’obtiens des rôles dans six films en un an, avec beaucoup de films m’amenant reconnaissance et acclamations pour mes rôles. On notera Take Shelter de Jeff Nichols. Le film est projeté au festival du film de Sundance. Mon rôle me permet d’obtenir une nomination à l’Independant Spirit Award du meilleur second rôle féminin.

S’ensuivra la même année donc, l’adaptation d’une tragédie de Shakespeare réalisée par Ralph Fiennes intitulée Ennemis jurés présenté au 61ème festival du film de Berlin. Puis The Tree of Life de Terrence Malick. Pour ce film, les choses furent…étonnantes. J’ai signé donc en 2008 pour le long-métrage sans recevoir de scénario traditionnel de la part de Malick et la plupart des scènes et des dialogues avec Brad (Pitt) sont des improvisations. Pour mon rôle qui s’approchait assez finalement de l’incarnation de la grâce et le monde des esprits, j’ai pratiqué la méditation, étudié les peintures de la Vierge et lu des poèmes de Thomas d’Aquin. Le film est présenté en avant-première au Festival de Cannes et obtient la Palme d’or.

Mais le plus grand succès de l’année, c’est sans nul doute La Couleur des Sentiments, film dont je partage l’affiche avec Bryce Dallas Howard, Viola Davis, Emma Stone ou encore Octavia Spencer. Dans cette adaptation du roman de Kathryn Stockett, j’incarne le rôle de Celia Foote, une aspirante personnalité mondaine dans le Mississippi des années 1960, qui développe une amitié avec sa femme de chambre noire. J’ai surtout été attirée par la position anti-raciste de Celia et je me suis sentie totalement connectée avec un zeste et l’amour de la vie. Encore une fois, je me suis préparée au maximum, regardant des films de Marilyn Monroe et en faisant des recherches sur l’historie de Sugar Ditch, dans le Mississipi où Celia a grandi. 216 millions de dollars de recettes au box-office, plus grand succès commercial de ma carrière à ce moment là.

Pour le film, toute la distribution obtient le Screen Actors Guild Award de la meilleure distribution et j’obtiens ma première nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur second rôle féminin en plus d’une nomination aux BAFTA, aux Golden Globes et aux Screen Actors Guild Award, toujours dans la même catégorie. Mes deux derniers rôles de 2011 ne sont nul autre que Wilde Salomé documentaire tiré de la pièce et du thriller Killing Fields mais ce film là est mal reçu par la critique.

Mon travail sur plusieurs films dont La Couleur des Sentiments ou encore The Tree of Life me permet d’obtenir plusieurs récompenses dans des organisations de critiques comme la New York Film Critics Circle, la National Society of Film Critics et la Los Angeles Film Critics Association. La même année, je suis également jury des longs métrages du Festival International du film de Marrakech.

En avril 2012, je fais partie des 100 personnes les plus influentes du monde.

2013... 2013 marque la présentation de deux films dans lequel j'ai joué, présentés au Festival de Cannes, lors de la 65ème édition. Madagascar 3 dans lequel je prête ma voix à une jaguar avec l'accent italien ainsi que des Hommes sans Loi. La même année, je joue la rôle de la mère de Williams dans le film The Color of Time, un biopic expérimental sur la vie de C.K Williams. Il y a eu plusieurs autres films, comme A la merveille dans lequel mon court passage a été coupé au montage ou encore deux films que j'ai dû refusé en raison de mon emploi du temps, Oblivion et Iron Man 3.

En raison de mes deux refus, je choisis de faire mes débuts à Broadway, j'avais toujours désiré un jour jouer à Broadway. Je joue le rôle de Catherine Sloper dans la pièce The Heiress. La production est jouée de novembre 2012 à février 2013. 2012 se termine par Zero Dark Thirty, un film de Kathryn Bigelow. C'était la pire expérience de ma vie, c'était assez intense d'incarner Maya, je n'ai même pas pu rencontrer l'agent de la CIA sur qui le rôle s'appuie. Il m'est même arrivé pendant le tournage de m'excuser et de partir dans un coin pour fondre en larmes, c'est vous dire. Cette prestation de Maya m'a permis tout de même d'obtenir le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique et d'être nominée pour l'Oscar, le BAFTA et le Screen Actors Award de la même catégorie.

2013 débute par le film d'horreur Mama. C'était assez intense à jouer mais ce qui m'a surtout attirée, c'était le fait d'incarner une femme radicalement différente des rôles de "mère parfaite" que j'avais joué dans plusieurs de mes films dont A Tree of Life. La même année, je tiens le rôle titre du film The Disappearance of Eleanor Rigby, face à James (McAvoy). Premier film pour lequel je suis également productrice soit dit en passant. S'en suit l'année bien chargée de 2014. Tout d'abord Mademoiselle Julie dans lequel je tiens le rôle de la protagoniste Julie. J'ai tourné Mademoiselle Julie en Irlande, et pendant ce fameux tournage, j'ai reçu le script de Interstellar, un film de Christopher Nolan. 2014 se conclut avec le film A Most Violent Year. Dans ce film, je suis blonde...comme dans The Help. Pour réussir à incarner le rôle de cette femme impitoyable, j'ai fais énormément de recherches sur l'année 1981 à NY et j'ai eu un coach qui m'a permis de développer un accent de Brooklyn. Je crois que j'ai le plus travaillé pour ce film, discutant avec la costumière pour la garde robe de mon personnage et également avec Armani pour utiliser des costumes d'époque. Ce nouveau rôle me permet une nomination au Golden Globes de la meilleure actrice dans un second rôle, un hommage lors du Festival du cinéma américain de Deauville 2014 et un prix d'accomplissement décerné par le Broadcast Film Critics Association.

2015. 2015... 2015 me voit sous les traits d'un commandant dans Seul sur Mars de Ridley Scott. Pour ce rôle, j'ai rencontré des astronautes au Jet Propulsion Laboratory et au Centre Spatial Lyndon B. Johnson. Je passe beaucoup de temps également avec Dyson à Houston. La même année marque l'arrivée sur les écrans de Crimson Peak, film dans lequel j'incarne le rôle de Lucille Sharpe aux côtés de Tom Hiddleston et Mia Wasikowska.

2016. Après une série de rôles intenses, je souhaite me tourner vers des rôles un peu plus léger. J'incarne le rôle de Sara dans le film Le Chasseur et la Reine des Glaces aux côtés de Charlize Theron, Emily Blunt et Chris Hemsworth. La même année, je lance ma maison de production Freckle Film. S'en suit ensuite mon rôle d'Elizabeth Sloane dans le thriller Miss Sloane. Comme pour tous mes autres films, j'ai eu beaucoup de préparation pour ce rôle. J'ai rencontré des femmes lobbyistes pour étudier leurs manières et leur sens du style et j'ai également lu le roman Capitol Punishment. Une prestation qui me vaut à nouveau une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique.

2017 commence avec ma participation à Elles ont un nom, documentaire sur le trafic sexuel en tant que productrice exécutive et narratrice. J'incarne ensuite le rôle titre du film La Femme du Gardien de Zoo. Mai 2017 marque ma participation au jury du 70 ème Festival de Cannes. La même année, je joue dans le film Woman Walks Ahead. Cette même année, j'incarne le rôle de Molly Bloom dans le premier film d'Aaron Sorkin, Le Grand Jeu. Je n'ai pas souhaité m'appuyer sur ce que pouvait dire la presse de Molly, j'ai préféré la rencontrer et passer du temps avec elle. J'ai également fait énormément de recherches sur le monde du poker et j'ai interviewé plusieurs clients de Molly. Prestation qui me vaut une cinquième nomination aux Golden Globes.

2018 est plus ou moins un peu plus tranquille. J'ai fait une apparition en tant qu'hôte dans un épisode de Saturday Night Live et j'ai prêté ma voix à la production de réalité virtuelle Spheres: Song of Spacetime. J'ai joué également dans le film de Xavier Dolan, Ma Vie avec John F. Donovan mais mes scènes ont été coupées au montage.

2019...2019...Une année pleine de couleurs ! D'abord par mon rôle dans X-Men : Dark Phoenix qui a été un gros flop malheureusement mais génial à tourner. S'en suit Ça : Chapitre 2 dans lequel j'incarne le rôle de Beverly Marsh, 28 ans plus tard. Rôle que je partage avec Sophia Lillis qui incarne Bev' adolescente. J'ai adoré jouer le rôle de Bev' surtout que j'ai retrouvé des amis pour incarner les Losers mais ça a tout de même été une sacré expérience. C'était un véritable défi, à tout point de vue. Andy voulait utiliser de vrais effets et pas des effets spéciaux d'où le fait que je me sois retrouvée avec 4500 gallons de faux-sang sur moi. C'était ultra froid en plus.

2020 notera l'arrivée sur grand écran de 355, une production dans laquelle je joue également. Plus One, une comédie sympa. Je vais également produire et être la vedette de l'adaptation de Painkiller Jane et Ava.

Bref...Pour ce qui est de ma vie privée parce que là, on a clairement parlé que de ma vie d'actrice, je ne dirais pas grand chose. Je n'aime guère parler de ma vie privée en fait. Je vous dirais simplement ce que tout le monde sait. Depuis 2012, je suis en couple avec Gian Luca Passi de Prepoluso avec qui je me suis mariée le 10 juin 2017 en Italie. Nous avons une petite fille Giuletta née par mère porteuse. J'ai également trois animaux, trois chiens : Chaplin, qui n'a que trois pattes, Radley qui est un croisement entre un épagneul et un corgi et Roman, mélange de chihuaha. J'étais pendant une bonne partie de ma vie adepte au pesco-végétarisme mais je suis rapidement devenue végétarienne à cause de problèmes de santé. En 2017, je participe au mouvement Time's Up. J'ai participé à l'affaire Harvey Weinstein. Participation à un clip démontrant le sexisme qui frappe les jeunes actrices débutantes. Lors de la 75 ème cérémonie des Golden Globes, je m'habille de noir comme la plupart des actrices pour protester contre la culture du harcèlement sexuel dans le monde du cinéma.

Janvier 2020 note mon emménagement à Astoria avec ma fille et mon mari. Nous voulions nous éloigner de New-York et j'espère que cette ville n'est pas un mauvais choix.

On va commencer par les traits physiques d'accord ? J'ai une peau très lumineuse et surtout très claire étant donné que je suis une vraie rousse. Quelques petites taches de rousseur ici et là qui se voit très peu aujourd'hui, j'ai tout fait pour vous me direz. Mes longs cheveux roux lumineux vont en connexion parfaite avec mes yeux bleus-verts. De mon petit mètre 63, je réajuste toujours ça d'une paire de chaussures à talons bien que j'apprécie être en basket quand je le peux. J'ai une poitrine proportionnelle à ma taille, les lèvres toujours teintées de rose et mes yeux légèrement maquillés. Une taille fine et un corps élancé, voilà ce qui me caractérise avec mes cinquante six petits kilos.

Pour en venir à mon caractère, sachez juste que je n'apprécie généralement guère parler de ma vie privée et surtout encore moins de mon enfance. Je suis une jeune femme courageuse, joyeuse et pleine de vie. Intelligente, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. N'étant pas du genre à apprécier me retrouver dans les journaux, il se peut que je m'énerve rapidement quand les paparazzis sont là au mauvais moment. Maternelle, je m'occupe de ma fille aussi souvent que les tournages me le permettent. Je suis également très amicale, un peu tête en l'air parfois mais surtout très perfectionniste en ce qui concerne mes rôles. Toujours à en apprendre plus. J'aime la lecture, la musique, la danse, voyager et tant d'autres choses encore. Je suis toujours souriante même quand ça ne va pas. Je passe du temps sur Instagram pour partager quelques "passe temps" de ma vie d'actrice... Après pour le reste, vous le découvrirez en temps voulu non ? Même si je n'apparais que très rarement dans les journaux, ça ne veut pas dire que je n'aime pas discuter.

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