Je suis née à Summit dans le New Jersey dans une famille modeste et cultivée d’un père pharmacien et d’une mère artiste. J’ai deux frères Dana et Harry et par mes ancètres, je suis allemande, suisse et anglaise. Élevée dans la religion presbytérienne, j’ai grandi à Bernardsville, dans le New Jersey, où j’ai été scolarisée à la Bernard High School. Bon j’ai eu une enfance des plus heureuses et tout et tout, je vais pas le nier et moi qui me voyait plutôt dans une carrière de cantatrice, j’obtiens mon baccalauréat en Art Dramatique au Vassar Collège où je reçois brièvement l’enseignement de Jean Arthur. Puis après ça, j’obtiens mon master d’arts à la Yale School Of Drama, eh ouai, j’en ai fait du chemin hein… C’est pendant mon séjour à Yale que je commence lentement à mettre les pieds dans le théâtre que je commence à y prendre goût. Le pire c’est que j’ai quand même tenue pas mal de premiers rôles comme Helena dans Le Songe d’une Nuit d’Eté.

Il paraitrais même que le doyen de Yale Repertory Theatre in New Haven avait dit de moi « il était évident qu’elle était destinée à la grandeur. » ben, il avait tapé juste là… Puis s’est ensuivie le Phoenix Repertory du théâtre de New York et je fais mes débuts dans des grandes salles de théâtre avec Trelawney of the Wells en 1975. De 1975 à 1977, le théâtre est mon activité première. Je m'illustre, sur les planches, dans Henry V et Mesure pour mesure, de Shakespeare et La Cerisaie d'Anton Tchekhov. Durant les représentations de Mesure pour mesure, c'est là que je rencontre mon futur compagnon, l'acteur John Cazale, connu pour son rôle de Fredo Corleone dans Le Parrain. En 1976, je commence à m'orienter vers le cinéma, en passant des auditions, notamment pour King Kong, mais c'est en 1977 que j'obtient mon premier rôle sur grand écran dans Julia, où j'ai pour partenaires Jane Fonda et Vanessa Redgrave. À cette époque, je vis à New York avec Cazale à qui l'on diagnostique un cancer des os à un stade avancé.

En 1977, j'accepte de jouer un rôle secondaire dans Voyage au bout de l'Enfer afin de pouvoir rester aux côtés de mon compagnon qui est également acteur du film afin de prendre soin de lui pendant le tournage. Pour le tournage, je me rend en Allemagne et en Autriche, tandis que lui reste à New York, sa maladie progressant. À mon retour, je m'occupe de lui jusqu'à son décès qui survient en mars 1978. Après la disparition de mon compagnon, je parle de ma souffrance et de mon espoir que le travail constitue une échappatoire. J'enchaîne avec le film La Vie privée d'un sénateur, avec Alan Alda et joue sur les planches dans la pièce de théâtre La Mégère apprivoisée de Shakespeare. Holocauste et Voyage au bout de l'enfer connaissent un immense succès critique et public. Ils m'apportent la consécration internationale et me font connaître du grand public. Par ailleurs, le feuilleton me vaut d'être récompensée par l'Emmy Award de la meilleure comédienne et le film de Cimino d'être nommée à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour la première fois.

Mais c'est mon interprétation d'épouse perdue dans Kramer contre Kramer avec Dustin Hoffman qui me vaut mon premier Oscar. En parallèle, j'apparais dans un rôle secondaire dans le film de Woody Allen, Manhattan. Je me démarque par un jeu distancié, précis et rigoureux, en opposition aux excès qui dominent aux États-Unis. J'affectionne les rôles naturalistes et campe souvent des femmes fragiles mais battantes, malmenées par les hommes et l'existence et décidant de prendre leur vie en main ou de lutter contre les carcans sociaux. Pour chacun de mes rôles, je cherche à éviter l'interprétation tonitruante et la dramatisation très marquée, à la manière de l'Actors Studio. Je veut au contraire composer avec délicatesse, justesse et sobriété et souhaite m'effacer pour servir chaque personnage dans sa singularité. Sans afficher aucune technique ni aucun tic de jeu, je soigne la diversité d'expressions, privilégie la retenue et m'appuie sur la simplicité du geste et des mimiques. Je crée ainsi une prestation très naturelle et percutante, loin de tout cabotinage ou de l'emphase dramatique en vogue dans le cinéma américain.

Je me suis très vite démarquée avec la plupart de mes rôles en passant par la femme double dans La Maîtresse du Lieutenant Français ou encore la polonaise catholique meurtrie par les Camps de concentration et du choix à faire qui bascule à jamais l'existence dans le Choix de Sophie qui m'a d'ailleurs valut l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1983. Éclectique et appliquée, je renouvelle mon registre en jouant des femmes simples, issues de la middle class américaine tantôt prisonnières de la banalité quotidienne, tantôt emmenées dans une intrigue particulière comme dans Le Mystère Silkwood. J'y interprète Karen Silkwood, disparue dans des circonstances douteuses à la suite de l'enquête qu'elle mène sur les actes délictueux de la direction de l'usine de plutonium dans laquelle elle travaille. Dans Un cri dans la nuit  inspiré de l'affaire Azaria Chamberlain, je donne la réplique à Sam Neill et tient le rôle d'une mère accusée à tort du meurtre de son enfant. Ma prestation me vaut de nouvelles récompenses dont le Prix d'interprétation féminine au 42e Festival de Cannes et le New York Film Critics Circle Award de la meilleure actrice.

Très populaire et en même temps admirée par l'intelligentsia, je suis, dans les années 1980, l'égérie du cinéma mondial dans tous ses courants : film commercial comme cinéma d'auteur. Je participe alors aussi bien à des réalisations à gros budget qu'à des productions indépendantes et tant à des films de divertissement qu'à des œuvres artistiquement ambitieuses. Les plus grandes stars d'Hollywood telles que Jack Nicholson, Robert De Niro et Robert Redford se bousculent pour me donner la réplique. De même, les plus grands studios et les cinéastes américains les plus prestigieux (Mike Nichols, Sydney Pollack etc.) se battent pour me faire tourner.

Mes deux rôles les plus connus sont ceux d'Out of Africa de Sydney Pollack (1985) où je prête mes traits à l'auteur Karen Blixen pour relater son expérience africaine, son mariage raté avec Bror Blixen et sa relation avec Denys George Finch Hatton puis Sur la route de Madison (1995) de et avec Clint Eastwood dans lequel je donne toute la mesure de mon talent en incarnant Francesca Johnson, une femme au foyer sans histoire mais dont la vie bascule lorsqu'elle rencontre un photographe de passage dans le comté de Madison. Ces deux films sont cités comme caractéristiques de la grande retenue, le naturel déconcertant et l'intensité émotionnelle de mon jeu. D'un amour malheureux pour le premier film, je passe à un amour impossible dans le second.

Ma carrière marque un léger coup d'arrêt au milieu des années 1990 même si mes rôles dramatiques, qui me prédestinent à obtenir de nouvelles nominations aux Oscars, me permettent de maintenir le contact avec le grand public (Simples Secrets, Sur la route de Madison, Contre-jour, La Musique de mon cœur, The Hours). C'est par ailleurs à cette époque que je décide de changer de registre : Susan Seidelman avait déjà entrepris mon baptême comique avec She-Devil, la diable, en 1989, puis Robert Zemeckis m'avait entraînée dans le loufoque La Mort vous va si bien en 1992. Curtis Hanson me plonge alors dans le thriller d'action avec La Rivière sauvage, en 1994. À l'aise dans la comédie, j'enchaîne avec Adaptation de Spike Jonze (2002) où j'interprète une brillante journaliste new yorkaise. Dans Petites Confidences (à ma psy) de Ben Younger (2005), je joue une psychiatre et mère juive voyant son fils de 20 ans sortir avec une de ses patientes de 40 ans.

Mon retour au premier plan, en 2006, est marqué de manière triomphale par deux films : The Last Show, l'ultime réalisation de Robert Altman dans laquelle j'incarne une chanteuse de musique country et Le Diable s'habille en Prada de David Frankel, adapté du best-seller de Lauren Weisberger. Au côté d'Anne Hathaway, j'y interprète la cruelle et tyrannique Miranda Priestly, rédactrice en chef du magazine de mode Runway, inspirée de la figure d'Anna Wintour à la tête du magazine Vogue.

En 2007, l'actrice la plus nommée de l'histoire des Oscars -C'est moi- (aucun homme n'a battu ou égalé son record, nananère) fête ma 14e nomination distinguant ma prestation dans Le Diable s'habille en Prada. Cette nomination valorise ainsi un rôle comique, ce qui constitue une rareté dans les cérémonies de récompenses internationales. J'apparaît, la même année, dans Lions et agneaux où je retrouve mon comparse Robert Redford, interprète et réalisateur du film. J'enchaîne en 2008 avec le thriller Détention secrète dans lequel je donne la réplique à Jake Gyllenhaal et Reese Witherspoon. J'y tiens le rôle de la machiavélique Corrine Whitman.

La même année, je confirme à nouveau mes talents de chanteuse en me plaçant en haut de l'affiche de la comédie musicale Mamma Mia ! qui reprend avec joie, humour et romantisme les grands tubes du groupe ABBA. J'y côtoie notamment Pierce Brosnan, Colin Firth, Julie Walters et la jeune Amanda Seyfried. Le film est un succès commercial planétaire en dépit de critiques massivement négatives.

En 2008, je tiens le rôle d'une directrice d'école catholique aux méthodes sévères dans le drame Doute avec Amy Adams et Philip Seymour Hoffman. Mon interprétation me vaut ma 15e nomination aux Oscars et ma 12e citation dans la catégorie « Meilleure actrice », battant ainsi mon propre record, et j'obtient en 2009 le SAG Award de la meilleure actrice pour Doute.

Toujours en 2009, je suis à l'affiche de deux films : Julie et Julia, où j'incarne la cuisinière Julia Child et donne une nouvelle fois la réplique à Amy Adams puis Pas si simple dans lequel j'interprète une femme qui retombe amoureuse de son ex-mari. Pour mon interprétation dans Julie et Julia, j'obtient le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie. Je reçoit ensuite une 16e nomination aux Oscars : ma 13e pour l'Oscar de la meilleure actrice. Je devient en conséquence la comédienne la plus nommée dans cette catégorie, devant Katharine Hepburn, nommée 12 fois.

En 2012, alors que je bat mon propre record en étant nommée pour la 17e fois, je remporte le troisième Oscar de ma carrière pour La Dame de fer où j'interprète, métamorphosée, le rôle de l'ancien Premier Ministre britannique Margaret Thatcher. J'égale alors le record d'Ingrid Bergman et de Jack Nicholson pour le nombre et le type de trophées obtenus (deux pour le meilleur rôle principal et un pour le meilleur second rôle).

En 2014, j'augmente une nouvelle fois mon record de nominations aux Oscars avec une 18e citation et une 15e sélection à l'Oscar de la meilleure actrice grâce à mon interprétation de mère tyrannique et dépendante dans Un été à Osage County au côté de Julia Roberts. Suit une 19e nomination en 2015 (ma 4e à l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle) pour mon rôle de sorcière dans Into the Woods, film musical produit par les studios Disney et réalisé par Rob Marshall.

Ah oui, j'ai encore deux trois trucs à dire:

Je suis capable de prendre n'importe quel accent. Ainsi pour Le Choix de Sophie, d'Alan J. Pakula en 1982, non seulement j'ai appris l'accent polonais, mais j'ai aussi appris à parler allemand. Toujours pour Le Choix de Sophie, j'ai effectuer le doublage du film pour la France. Et pour rester cohérente par rapport au personnage, je l'ai fait dans un français fortement teinté d'accent polonais.

En 1978, j'ai accepté de jouer un petit rôle (celui de Linda) dans Voyage au bout de l'enfer, de Michael Cimino, pour être aux côtés de mon compagnon, le comédien John Cazale, alors atteint d'un cancer des os. Dans le scénario, mon rôle est secondaire, et c'est moi qui me charge de rédiger mes répliques pour donner plus d'importance à mon personnage. De même pour mon rôle dans Kramer contre Kramer l'année suivante, qui me vaudra l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 1980.

J'ai dû apprendre à jouer du violon, en pratiquant six heures par jour pendant six semaines pour La Musique de mon cœur (1999). En 1993, pour le tournage de La Rivière sauvage, je m'essaie au rafting et exécute la majeure partie de mes cascades et j'ai également appris le langage des signes. Mais j'ai un autre talent : celui de chanteuse. Moi qui me destinait à être cantatrice avant de devenir comédienne ai chanté dans six films : Le Mystère Silkwood, Ironweed, Bons baisers d'Hollywood, The Last Show, la comédie musicale Mamma Mia! et Into the Woods de Rob Marshall en 2014.

Si je résume ma vie ? : Meilleure actrice de l'Ere Moderne x Meilleure actrice de tous les temps pour ma capacité à m'effacer derrière mes personnages x Comédienne la plus honorée sur le plan mondial x 3 oscars, 8 Golden Globes, 2 Bafta et plus d'une vingtaine de nominations a différentes cérémonies de récompenses américaines et internationales. x Interprète la plus nommée de l'histoire des Oscars, hommes et femmes confondus, avec 19 sélections dont 15 pour le titre de « Meilleure actrice ». Il en est de même pour les Golden Globes où je cumule 28 nominations.

Plutôt dingue hein ? Vous devez sans doute vous demander pourquoi une actrice comme moi me retrouve à Astoria aujourd'hui n'est ce pas alors que je suis mariée à Don Gummer depuis plus de 40 ans, que j'ai des enfants merveilleux et une carrière de folie... Tout simplement parce que j'avais besoin de changer d'air et puis je ne sais pas, je sens qu'Astoria est une ville plaisante où on peut vivre tranquille enfin apparemment... Nous verrons bien.

On dit de moi que je suis drôle, attentionnée et joyeuse. Je suis le genre d'actrice qui reste humble, qui n'a jamais pris la grosse tête et qui sait garder sa vie privée justement. Je suis avant tout une femme ordinaire même si pour la plupart je suis la plus grande actrice de l'Ere Moderne, rien ne change au fait que je suis partie de rien... J'ai conscience de la place que je tiens aujourd'hui et je suis du genre assez douce et calme, et je n'aime pas apparaître dans les journaux quand ce n'est pas nécessaire, j'essaie au maximum de me tenir loin des projecteurs lorsque je ne tourne pas. Je suis un peu une sorte de deuxième maman pour mes proches et j'aime faire rire les gens quand je le peux.

✤ pseudo : Smarties ✤ âge : 19 ans ✤ votre présence sur le forum : 5/7 ✤ pourquoi ce personnage : Parce que Meryl quoi   ✤ votre avis sur le forum :     ✤ comment avez vous connu le forum : Je suis Lana et Rachel donc... ✤ code du règlement : Spoiler:

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