[TW violence, vulgarité]

Lil’ John.

Ici, on va passer assez vite sur l’enfance et la carrière de ce cher John, car nous avons tous ici que vous n’êtes pas en train de lire ses lignes pour connaître sa success story professionnelle. Vous voulez du croustillant, avouez-le. Personne ne vous jugera et ne vous en voudra – on a tous ce petit côté voyeur en nous. Malgré tout, vous allez devoir patienter un peu, parce que la carrière de John est tout aussi intéressante que sa vie privée qui a assez remplie les pages du blog d’Astoria et des autres magasines people. John n’a d’ailleurs rien contre eux, il s’en fiche pas mal. Il a en effet cette fâcheuse et prétentieuse habitude de dire « qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi! » Il adore être au centre de l’attention, sachez-le.

Breeeeeef…Revenons à nos chers moutons si vous voulez bien (et si vous ne voulez pas, et bien, c’est pareil) ! John Burke Krasinski est né le 20 octobre 1979 dans la charmante ville de Newton. Oui, on sait, personne ne sait où c’est. Vous avez juste besoin de savoir que c’est une petite ville de banlieue située à l’ouest de Boston dans le Massachusetts. (Là, ça claque un peu plus, ça rajoute du prestige.) Il a trois frères et est le benjamin de la famille. Du coup, en bon petit dernier, il a été élevé comme un enfant roi, ce qui peut expliquer (sans excuser) certains aspects de son caractère. Vu le métier de ses parents, une infirmière et un interniste, rien ne dirigeait naturellement John vers une carrière de comédien. Toutefois, vu la facilité avec laquelle il change de facette en fonction des situations auxquelles il est confronté, il était parfaitement taillé pour ce métier. Bien qu’élevé dans la religion catholique, il est athéiste. Même s’il ne comprend pas le fanatisme de certains, il respecte malgré tout les croyances de chacun. Il ne va pas être là à essayer de vous prouver que votre foi est totalement absurde et illogique. Si vous êtes bien dans cette foi et bien, ça lui va, pas besoin de chercher plus loin. En dehors de cela, son enfance et son adolescence sont tout à fait normales, dans le sens ou rien ne viendra la perturber ou lui créer un quelconque traumatisme qui impacterait sa vie d’adulte. Tout va bien avec ses parents. Tout va bien avec ses frères. Que demander de plus ?

Welcome to Hollywood baby !

Venons-en enfin à sa carrière. Elle débute dans les années 2000 avec majoritairement pour lui une succession de rôles dans des comédies romantiques. Si vous aimez ce genre, grand bien vous fasse, vous pouvez aller vous rincer l’œil, sinon, rien de bien mirobolant pour John jusqu’en 2005 où il décroche le rôle de Jim Halpert dans la version américaine du mockumentary britannique The Office, tenant ainsi l’un des rôles principaux jusqu’en 2013 – autrement dit, jusqu’à la fin de la série. En plus d’être excellente et drôle à souhait, la série permettra à John d’être connu aux yeux d’un public plus large et aussi de s’attirer leur sympathie grâce à son rôle de grand blagueur et de petit ami idéal. Bien sûr, durant ces huit ans dans The Office, il ne s’est pas limité qu’à ce rôle et a été vu dans d’autres projets aussi bien sur le petit que sur le grand écran. Il passera même du côté de la post-production en tant que comédien de doublage sur des films tels que Shrek le Troisième ou Monstres contre Aliens en 2007 et 2009.

Après dix ans de carrière et quelques échecs au compteur à la fin de The Office, les années 2010 seront témoins d’un John Krasinski touche-à-tout. Il s’essaie à la réalisation. Cela avait commencé en 2009 avec Brief Interviews with Hideous Men. Vous n’en avez pas entendu parler ? Ne vous en faites pas, vous êtes très loin d’être le ou la seul.e étant donné que le film est passé totalement inaperçu. En 2015, son second essai ne va être guère concluant puisqu’il échoue au box-office avec The Hollars, se récoltant en prime des critiques mitigées. C’est donc à partir de 2015 que ce cher John décide de se faire plus discret en servant de narrateur pour les documentaires de Disney par exemple.

Mais, attention, 2018 arrive et nous pouvons assister à un revival de la part de notre Jojo national, aussi bien en tant qu’acteur que réalisateur. Commençons par la réalisation: son film, Sans un bruit, sur lequel il est aussi co-scénariste, producteur et acteur principal, est un film d’horreur acclamé par la critique et le succès est de mise étant donné que le film rapportera 100 millions de dollars, juste sur le sol américain, alors qu’il n’en a coûté que 17. Il tournera sur ce film avec sa femme, Emily, qu’il a épousé en 2010. En tant qu’acteur, il casse son image de petit-ami parfait et gendre idéal en interprétant Jack Ryan, analyste à la CIA, dans la série éponyme. Deux ans plus tard, en avril 2020, alors que le monde entier est enfermé chez lui à cause de la pandémie, il crée sur Youtube l’émission Some Good News. Avec l’aide de nombreux invités, l’émission se veut feel good et ne partage que des bonnes choses en ses temps moroses. Une petite pointe de gaîté dans toute cette noirceur.

From Prince Charming to the Boogeyman.

Maintenant que la partie qui vous intéresse le moins est bouclée, venons-en à celle qui vous intéresse le plus: sa vie privée mouvementée. Au départ, tout était absolument parfait, idyllique même. Emily et John se sont rencontrés au restaurant. Un véritable coup de foudre pour lui. Cette femme ne quittait jamais ses pensées, même pas une seule seconde. Même quand il dormait, elle peuplait ses rêves. Il était obnubilé par elle, ne voyait que par elle. Il le savait : c’est avec elle qui terminerait sa vie. Il était fou amoureux d’elle, mais quand on vous dit fou, c’est vraiment fou, au sens propre du terme. Elle était son paradis sur Terre. Elle était tout bonnement la femme de sa vie. Cet amour se voit amplifié et complété par l’arrivée de deux petites filles sublimes – Hazel en 2014 et Violet en 2016. John vit vraiment un rêve avec cette femme, avec leurs enfants, bonheur qui se décuplera une nouvelle fois avec l’arrivée de Gabriel en 2020. La vie de John est vraiment une success story en tout point, entre sa vie de famille parfaite et sa carrière florissante. C’était sûr, lui et Emily allaient vivre ainsi jusqu’à la fin des temps ainsi, finir par être encore plus amoureux l’un de l’autre qu’au début, avoir une myriade d’autres enfants… Sauf que John allait bientôt se réveiller de ce rêve.

Quand il apprit que sa femme lui avait été infidèle, en plus d’avoir la terre qui s’était dérobée sous ses pieds, un trente-six tonnes était venu lui écraser la gueule. L’homme était sonné, détruit, au sol. Comment ? Quoi ? Pourquoi ? Que se passait-il ? Eux qui avaient une vie si parfaite et si comblée ? Si elle avait été chercher ailleurs, c’est que, de toute évidence, aux yeux de John, cette vie ne suffisait pas à Emily ou du moins, elle ne lui suffisait plus. Une haine folle et une rage incontrôlable s’étaient emparées de lui. « What a BITCH ! » Sa colère s’était décuplée quand il avait appris avec qui en plus elle l’avait trompé : « Avec lui ? Avec CE mec ? Sérieusement ?! Mais elle a vraiment aucun respect ni pour elle, ni pour moi, cette sal… » Remercions la Mère Krasinski pour avoir interrompu son fils dans son élan en lui faisant les gros yeux et en lui jetant un regard noir quand il avait eu le malheur de parler ainsi de son ex femme. Et encore, contrairement à Maman John, vous ne vous étiez pas pris en pleine figure le ton condescendant, hautain et plein de dégoût de son fils rien qu’en imaginant ce type entre les jambes de sa femme et en prononçant cette phrase. C’en était trop pour lui. Ses démons prirent possession de lui et ce fut sans scrupule que son courroux s’abattit avec une violence inouïe sur Emily quand il se retrouva seul avec elle. Bien sûr, il regretta après coup, même si bon… Selon lui… Elle l’avait bien cherché quand même. (Mais quel PUTAIN de CONNARD vaniteux de M E R D E. Personne ne va te pleurer, Jo. T’es juste une grosse merde.) C’est donc en toute logique après cet acte gravissime et intolérable qu’Emily partit du domicile conjugal. La colère de John ne descendait clairement pas et elle ne risquait pas de s’atténuer face à l’injustice qu’il allait vivre.

Gabriel est mort. Comme ça. Subitement. Il lui a fallu une semaine pour le réaliser que son fils était bien parti, pour un autre monde. Il n’osait pas et n’arrivait toujours pas à prononcer le mot « mort » quand il devait parler de l’état de son fils. Il fallait toujours qu’il passe par tout un tas de périphrases, même encore aujourd'hui. Dans sa douleur, il n’avait qu’une seule envie, celle de le rejoindre, mais il devait rester fort pour ses deux bouts de chou qui étaient encore là. Elles avaient besoin de leurs deux parents dans ce deuil qui était tout aussi insupportable pour elles. John n’avait jamais supporté, et ne supportait plus qu’on ne le voit plus que comme un père en deuil qui ne se relèverait jamais de cette épreuve. Il ne supportait plus les phrases bateaux et mielleuses qu’on pouvait lui sortir, du style « ton petit ange est fier de toi là-haut, John. », « Il ne mourra jamais John, il vit dans ton cœur. » Mais fermez-là. Pour lui, il n’y a pas de là-haut, en tout bon athéiste qu’il est. Il y a juste le vide, le néant, le noir complet jusqu’à la fin des temps, et son pauvre bébé avait sombré dans ce trou noir abyssal et interminable. Fermez-là. Je ne veux pas de votre compassion. Vous ne saurez jamais ce que c’est. Ne faites pas comme si vous me comprenez, je ne veux pas de votre pitié bande de blaireaux. Et bien évidemment, dans sa douleur, dans sa haine, John tint Emily pour unique responsable de ce décès regrettable qui n’était absolument pas de son fait. Pour lui, il était mort avec elle, à cause d’elle, alors elle devait payer.

La vengeance de John fut terrible et dévastatrice pour son ex-femme. Sans aucune pitié, sans aucune hésitation ni même compassion pour cet être qu’il a terriblement aimé, il l’a sali comme jamais devant toute une cour durant le jugement de leur divorce. Il voulait que tout le monde sache quel genre de mère déplorable elle était et quel genre d’épouse elle fut. La haine l’aveuglait, lui faisait perdre la raison, mais il s’en fichait royalement. Tout ce qu’il voulait, c’était la détruire au plus profond d’elle-même, qu’elle ne s’en relève jamais de cette épreuve, tout comme lui.

Le jugement du divorce prononcé, Emily salie aux yeux de tous, cela ne suffisait toujours pas pour John. Il abattait sa dernière carte avec ce petit dossier qui était une véritable bombe pour Emily et son entourage. La bombe, une fois ouverte, avait absolument tout détruit sur son passage pour le plus grand plaisir sacrément sadique de John. Jamie lui en avait mis une, mais ce n'était franchement pas grand chose et pathétique comparé à la satisfaction et le plaisir qu’il avait eu en voyant tout ce petit groupe d’hypocrites et de faux-jetons se disloquer. Vous vous croyez meilleurs que moi ? Vous êtes pires, bandes de cons. Sauf que moi, j’ai la prétention d’assumer qui je suis, contrairement à vous. Pour lui, il avait gagné la guerre et c’était tout ce qui l’importait.

What’s next ?

Depuis toute cette violence, le temps a fait son œuvre et John n’est plus aussi haineux, au point d’avoir pardonné son infidélité à Emily. Attention, ne vous méprenez pas pour autant ! Il y a un tel passif entre les deux que même les pardons n’arrivent pas à dissiper cette envie de meurtre qu’ils éprouvent l’un pour l’autre lorsqu’ils se retrouvent seuls dans la même pièce. John essaie d’installer une certaine cordialité entre son ex-femme et lui, pour leurs filles, mais la chose reste très difficile à tenir. C’est d’ailleurs pour elles qu’il s’est installé à Astoria, pour être plus proche de ses filles et pour les voir autant qu’il le voudrait. Elles étaient les seules choses importantes qui lui restaient dans sa vie. Les seules personnes qui arrivaient à montrer aux yeux du monde qu’il restait un peu d’humanité en John. Il sait qu’aux yeux de tous, il restera ce monstre qui a détruit la vie de sa femme, mais même ça, il s’en fout. Il n’y a que sa petite personne et ses filles qui l’intéressent en ce bas monde.

Docteur Jekyll et Mister Hyde, voilà comment on pourrait décrire John en quelques mots. Sur le papier, il est le gendre idéal ; un mari aimant, un père attentionné toujours là pour sa famille… Le Parfait cliché de série américaine bon enfant et niaise à souhait. Pour beaucoup de personnes, il est encore cet homme-là, celui qui a aimé passionnément sa femme, celui qui a toujours été là du mieux qu’il pouvait pour ses filles malgré sa carrière très prenante. Pour ces gens-là, John, c’était le type qu’on pouvait appeler à trois heures du matin et qui viendrait vous aider sans hésiter, sans poser de questions. « You need me, of course I’ll be there. » C’est le favoris de la bande, l’ami extraverti qui bavarde sans cesse. C’est le premier à blaguer autant sur lui que sur les autres. Il fait office de médiateur quand il y a des conflits entre deux personnes qui lui sont chères. Il essaie de dénouer toutes les situations. C’est vraiment une personne très sociable, ce John ! Il adore être entouré de gens, tout le temps. Ce que ses amis apprécient le plus chez lui, c’est qu’il n’a jamais pris le melon malgré le succès. Même s’il adore et accepte sa notoriété, il est toujours resté cet homme simple, cool et très accueillant. Il a ses amis dans le show-biz, mais il a aussi gardé ceux qu’ils connaissaient avant tout ce succès. Il a besoin d’eux, pour ne pas oublier d’où il vient.

Néanmoins, ne vous fiez pas à cette image de carte postale. John cache une part sombre ; il est très loin d’être cet homme parfait et idéal que tout le monde plébiscite. John est un homme méprisant. S’il doit vous mettre la tête sous l’eau juste par pur plaisir de vous rabaisser, il le fera. Il en tire une certaine satisfaction à peine dissimulée. Il y a aussi toujours ce petit air et ce petit ton sarcastique qui traîne sur son visage et qui pourrait faire sortir plus d’un de ses gonds. Il est constamment dans la provocation, à chercher la merde pour un rien. Il aime ça foutre le bordel partout où il passe dès que cela a un intérêt pour lui. Un vrai petit con insolent. S’il décèle une faiblesse chez vous, croyez bien qu’il va s’en servir sans scrupule pour appuyer là où ça fait mal. Il n’y a qu’à voir le dossier qu’il a monté contre Emily, dossier qui a détruit sur son passage toutes les relations de son ex-femme… Le regrette-t-il ? Pas le moins du monde. Tout simplement parce que ce n’était pas son genre d’avoir des remords. Il en a eu, une fois, cependant, quand il a levé la main sur Emily après cette histoire de tromperie. Oui, quand il est pris d’accès de colère et d’une rage folle, monsieur se montre violent. Un défaut qu’il se targue bien de cacher pour ne surtout pas faire voler en éclats son image d’homme soi-disant parfait. Toutefois, même s’il regrettait ce geste, il se dédouanait constamment. « C’est elle. C’est de sa faute. Elle n’avait qu’à pas me tromper avec ce connard. » comme un gosse de cinq ans. Oui, il était comme ça John, pauvre victime du monde… Rien n’était jamais de sa faute. C’était toujours les autres.

Oh, mais sinon, mise à part ça, ne vous en fait pas. Il reste tout à fait chaaaar-mant quatre-vingt-dix pour-cent du temps. Enfin… Si on veut.

✤ pseudo : Apo. ✤ âge : 24 ans. ✤ votre présence sur le forum : Autant que possible ! ✤ pourquoi ce personnage : Le scénario de John me faisait de l'oeil depuis un moment alors ,dès que j'ai pu faire un DC, j'ai voulu le tenter !   ✤ votre avis sur le forum : Vraiment des amours ici. ✤ comment avez vous connu le forum : C'est mon deuxième compte ici ! ✤ code du règlement : Spoiler:

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