Il s'agit là d'un rp sur un forum Harry Potter où mon personnage retrouve une amie, des années après leurs études !
Belle. Oui, belle de cette beauté qui lui donne un visage au grand air de la liberté. Gaie, douce, attentive, distraite, insouciante, fatiguée, légère, insupportable, adorable, désordonnée, riante, désespérée, chantante, songeuse, désordonnée encore et libre comme la brise de la vie. Sans entraves, sans obstacles imposants. Elle est cette personne qui m'accompagne encore aujourd'hui dans un quotidien certain. Un quotidien où je n'ai pas besoin de me demander ce que le lendemain me réserve. Même après Poudlard, j'ai vécu autour d'elle. Tout près d'elle, sans arriver entièrement jusque cette dernière. Mais j'ai appris à nourrir toutes les convoitises non ramassées de son âme pour finalement me retrouver devant sa porte aujourd'hui. Et notre adolescence formula un pacte. Un pacte qui nous amène à se revoir chaque fin d'année, au lieu où il a été formulé. Et, il serait mentir de dire que j'ai contenu, de toute mes forces, cette effervescence. Malhonnête de ma part, de me dire que la complicité qui s'est aiguisée avec le temps a forgé une nouvelle lame. Celle qui joint mon cœur au sien. Tout partait d'une idée, d'une blague ? Si l'idée flirtait avec l'humour, le temps a initié une nouvelle atmosphère autour de ce pacte. Et il est d'autant plus difficile de séparer le vrai du faux... si tenté est que quelque chose ait été factice entre nous.
Parce que rien d'autre ne comptait autant que cette pensée. On ne refait pas sa vie, on continue seulement. On dort moins bien la nuit, et de la la maison, l'on écoute patiemment les bruits de l'effondrement du monde alors que le notre se construit encore. Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à cette cause que l'on a tout deux créée. Je sais qu'une fois que j'aurai passé le palier de la porte, nous pourrons étonner la catastrophe elle-même. Affronter la puissance injustice, insulter la victoire car nous étions bien au-delà de cela. Nous serons tenus par l'ivresse d'un lien qui s'est bonifié avec le temps. La lumière qui nous électrise, nous donne les idées claires. C'est ce dont nous avions besoin, sans nul doute. Nous, pouvons partir. Et quelques fois, nous pensons à rester. Et c'est sans doute la plus belle preuve de loyauté que j'ai pu lui délivrer. Parce que nous avions pris tous les deux la liberté de rester alors que l'on aurait pu s'en aller. Comme certains de ces amis avec qui je n'ai plus le moindre contact depuis la sortie de l'école. Chacun trace sa voie, mais Susan, il n'a pas été difficile de prouver cet attachement particulier qui demeure. Tout ce qui en vaut la peine prend du temps, et d'une seule caresse, d'une seule attention, je voulais la faire briller de tout son éclat.
Nous pouvions voyager, explorer le territoire. Observer, respirer. Ouvrir les yeux, être présent au monde, se laisser surprendre. Rencontrer l'océan, la montagne, le désert, les plaines verdoyantes. Ressentir, écrire le manque lorsque nous sommes séparés l'un de l'autre. Sans oublier de se sentir incroyablement fort et fragile si nous cohabitons dans la même pièce. Inspire profondément, tout va bien se passer. Comme à chaque fois. Dans mes mains reposait un vase avec un ensemble de fleurs différentes. Un rituel que j'ai pris, à chaque fois que je venais ici. Leur maison risque de ressembler à un jardin complet si je continue. Mais le fait est de savoir qu'Amélia est absente, cela m'épargnera cette remarque malgré une joie palpable dont elle aurait fait preuve. Mes parents s'occupant naturellement d'accueillir cette personne qui a tant fait pour moi... nous pouvions dire qu'ils étaient amis dés à présent. Laissant tout un univers pour moi et Susan, ce soir. Alors ma main se glissa doucement sur la poignée de porte. Exerçant le moins de bruit possible, je refermais la porte derrière moi. Enlevant mes chaussures, je sortis ma baguette. Il me semblait entendre du bruit dans le salon, alors avec une intense concentration, je me glissais alors dans ce dernier. Faisant dépasser une tête, je la voyais, dos tourné.
Un mouvement délicat de la baguette, tout en maintenant le vase, et ce dernier se retrouva ensorcelé par le sortilège de lévitation. Dirigeant ce dernier sur la table. Mais silence rompu implique une élévation de la voix pour créer la surprise.
«
Attention c'est fragile ! »