| Sujet: tbs + thanks for being my friend Lun 6 Avr 2015 - 11:55 | |
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thomas Brodie - Sangster
Ϟ âge : 24 Ϟ date et lieu de naissance : 16 mai 1990 à Londres en Angleterre. Ϟ statut : fraîchement célibataire Ϟ métier : acteur et musicien Ϟ groupe : just the way you are
Your story
Il était une fois, quoi que non, mon histoire n’est pas digne des contes de fées. Même si je dois bien avouer que je ne changerais pas de vie pour autant. J’ai vu le jour il y a vingt-quatre ans dans le sud de Londres. En Angleterre pour ceux qui ne saurait pas où ça se situe. J’étais très attendu par mes parents et mon père espérait vraiment que je sois un garçon. J’étais leur premier enfant alors ils avaient essayé de tout faire pour que je ne manque de rien à mon arrivée. Ils avaient préféré garder sous silence la grossesse de ma mère jusqu’à ce qu’on puisse vraiment remarquer son ventre. Soit parce qu’ils avaient peur soit afin d’éviter les rumeurs. En effet, je ne le savais pas encore mais mes parents étaient assez célèbres. C’est peut-être eux qui m’ont transmis leur amour de la comédie qui sait. Ils se sont connus sur un plateau de tournage, et oui mes deux parents sont des acteurs. Ma mère Tasha est apparu dans de nombreux films et mon père, mon modèle, a réussi à concilier une carrière d’acteur et musical. Je crois que la première chanson qu’il m’a chanté, ce fut une adaptation d’une comédie musicale de Roi Lion. Mes parents ont eu du mal à choisir mon prénom, mon père voulait m’appeler comme son arrière grand père et quand à elle, était bien décidé à me nommer Thomas. Et c’est sans grande surprise qu’elle réussit à convaincre son mari. Il faudrait peut-être qu’un jour, je lui demande comment elle a fais mais en même temps, je n’ai pas vraiment envie de le savoir. Qui sait ce que je pourrais découvrir. Ils me ramenèrent à la maison quelques jours après l’accouchement, la chambre était remplie de cadeaux. On peut dire tous ce qu’on veut mais j’ai eu une enfance vraiment incroyable. Encore plus lorsque quelques années plus tard, j’eus l’agréable surprise d’apprendre que j’allais être grand frère. Je me fis la promesse d’être le meilleur dans ce domaine et de faire attention à elle. Et je dois avouer que j’ai tendance à être un peu trop protecteur avec elle. Ce qu’elle me reproche aujourd’hui mais ce n’est pas de ma faute si je ne peux pas m’empêcher de tuer du regard les garçons qui s’approchent d’elle. Mais hormis ce petit détail, Ava et moi sommes très proches. Alors que j’avais neuf ans, ma mère est venue me voir dans ma chambre, un petit sourire aux lèvres. Travaillant pour la BBC, elle avait entendu parler qu’une réalisateur cherchait un jeune enfant. Alors elle avait toute suite pensé à moi sachant qu’à mon âge, je voulais devenir comme papa et maman ne cessais-je de répéter à quiconque voulait l’entendre. Et c’est comme ça que j’auditionnai et eus le rôle dans The Adventure of Station Jim. J’ai eu l’incroyable chance de tourner avec Georges Coles ou Franck Filey, je vivais un rêve. Et ce qui aurait du être juste un amusement prit une tournure plus sérieuse quelques temps plus tard lorsque j’obtins le premier rôle dans Bobbies’Girl.
Je peux dire qu’après tout s’est très vite enchainé, encore aujourd’hui j’ai encore du mal à croire que j’ai tourné dans autant de films. Celui qui a été le plus gros challenge, ce fut sans conteste L’enfant qui ne voulait pas mourir. Même si j’étais encore jeune, je savais que ce film n’était pas n’importe lequel. Il était basé à partir d’une histoire vraie et je voulais être le plus convaincant possible. C’est peut-être à partir de là que j’ai commencé à devenir légèrement perfectionniste. Même ma mère me disait que ce rôle prenait trop d’importance dans ma vie et elle m’a même menacé de m’enlever à la production si je continuais à trop y croire. Et croyez-moi, il ne faut pas contrarier ma mère. Elle peut être terrifiante quand elle le souhaite. D’ailleurs après ce tournage, j’ai fais une petite pause de deux ans afin de me pencher un peu plus sur ma scolarité. Je venais de rentrer au collège et mes professeurs avaient pu voir un léger retard. Que j’ai très vite rattrapé, ne vous inquiétez pas. Mais j’avais un peu de mal à m’adapter à ce mode de vie, d’ailleurs je me suis presque jamais entendu avec mes camarades d’école. Ceux-là se moquaient sans cesse de mon physique. Ce n’était tout de même pas de ma faute si j’avais encore une tête d’enfant à cette époque alors que j’avais douze ans. Mais j’avais très vite compris qu’à cet âge là, les jeunes pouvaient être méchants entre eux. Je préférais largement la compagnie de mes animaux de compagnies qu’aux humains.
Je pensais qu’après ma pause, je n’aurais plus l’occasion de faire de films. Mais ce fut loin d’être le cas. L’année 2003 fut vraiment mon année. Je me retrouvai dans quatre films qui me changèrent la vie. Grâce à l’un d’eux, j’obtins même une Nymphe d’Or. Celle-ci se trouve encore dans le bureau de mon père qui raconte à qui veut l’entendre que c’est son fils qui l’a emporté. Je crois qu’il n’a jamais été aussi fier de moi que ce jour-là. Puis j’eus la chance de tourner avec Liam Neeson. Au début, je n’osais même pas lui parler tellement il était intimidant. Mais quand j’y pense maintenant, c’était de vrais bons souvenirs. D’ailleurs, c’est grâce à ce rôle que je me découvris une passion pour la musique. Je dus apprendre à jouer de la batterie et grâce à mon père se fut simple. Et encore aujourd’hui, j’en joue quand j’ai le temps. Pus après ces deux films, je me mis à enchainer le petit rôle jusqu’à ce que Emma Thompson me propose pour jouer dans Nanny McPhee. Et ça ne s’arrêta pas là. Ma carrière commençait doucement à décoller et je pouvais jouer sur différents registres. Et c’était ça qui me plaisait, je ne voulais pas être ce garçon qui ne pouvait jouer qu’un rôle à la fois. Je voulais démontrer aux personnes que j’avais plus d’un tour dans mon sac. J’ai même joué dans Game of Thrones et plus récemment dans Le Labyrinthe, film tiré d’une saga littéraire que je n’ai même pas lu. Je me suis promis de le faire quand j’ai obtenu le rôle mais finalement je me suis dis que si je voulais mieux jouer Newt, il fallait que je le découvre comme les téléspectateurs. Récemment, j'ai pris la décision de quitter mon pays natal pour vivre aux Etats-Unis. Les aux-revoirs avec ma famille fut vraiment horrible et avec copine encore plus, d'ailleurs notre couple n'a pas survécu à la distance. C'est dommage parce qu'elle devait me rejoindre bientôt..
Your Identity
Comme n’importe quel être humain, je possède des qualités et des défauts. Je suis loin d’être parfait même si j’essaye de l’être. Je me montre toujours présent pour mes amis lorsqu’ils ont besoin de moi. Pour moi, l’amitié, c’est quelque chose de sacré mais lorsqu’on me trahit, il est rare que j’accorde une seconde chance. Si cette personne a pu me faire souffrir une fois alors elle serait sûrement capable de le faire de nouveau. Mais parfois, je ne peux faire autrement que de pardonner à celle-ci, soit parce que je tiens trop à elle soit parce que ça me manque de ne plus l’avoir à mes côtés. Cependant, je ne peux m’empêcher de lui faire quelques remarques pour bien lui faire comprendre qu’elle m’ait blessé. Manque de chance, j’ai tendance à être un peu trop jaloux que ce soit en amour comme en amitié. La plupart de mon entourage vous dira sûrement que je suis quelqu’un de discret. On peut le voir surtout pendant les interviews. J’essaye toujours de me mettre en second plan et prendre la parole le moins possible. Non pas parce que je suis timide mais plus parce que je préfère écouter que de parler. Pourtant, je peux être un vrai moulin à paroles quand je veux. Rien ne peut m’arrêter. Je suis aussi têtu, quand j’ai une idée en tête, il est difficile de me l’effacer de l’esprit. Je sais ce que je veux et je me donne les moyens pour y arriver, sauf bien entendu de tuer ou de faire quelque chose de méchant. Je ne suis pas sûr de savoir me battre de toute façon même j’ai appris à me servir d’une épée pendant un tournage. C’était classe.
Passons à la description, je me regarde dans le miroir et je ne peux pas m’empêcher de laisser apparaître une petite moue. Je suis loin d’être un vrai apollon. Ce qui frappe en premier chez moi, c’est mon visage. J’ai beau avoir vingt-quatre ans, j’ai toujours gardé mon visage d’enfant. Certains ont du mal à me croire lorsque je leur dis mon âge, je suis presque obligé de jurer pour montrer que je ne mens pas. Je possède de vrais cheveux indisciplinés, quoi que je fasse les mèches partent dans tous les sens et j’ai pris l’habitude de laisser quelques mèches me tomber devant les yeux. J’adore me passer les mains dans les cheveux, c’st un petit tic que j’ai chez moi. Des yeux d’une couleur chocolat et qui donne l’impression qu’ils vous jugent au moindre mouvement que vous faîtes. Je ne suis guère musclé. Même si je décide de faire du sport rien à faire, je ne prends pas une gramme de muscle. Dommage, j’aurais aimé en avoir quelques-uns mais à croire que mon corps aime bien ma silhouette fine. Lorsque je porte des slims, on peut remarquer deux longues jambes fines et des grands pieds. Je ne les aime pas d’ailleurs et je fais toujours un effort pour choisir des chaussures qui me montrent à mon avantage. Sinon, j’ai un rire assez particulier. Certains le qualifie de féminin, moi dans mon cas ce sera plus ridicule.
Je fais des films depuis que je suis parti alors je sais l’importance que l’image des autres a de l’impact pour la carrière. Pour certains, je serais toujours le petit gamin de Love Actually ou de Nanny McPhee. Mais j’essaye de toujours bien me comporter. De ne pas me montrer au grand jour lorsque j’ai le malheur de faire un peu trop la fête et que je ne me souviens même pas de mon propre prénom. Cependant, s’il y a bien une chose dont je ne fais guère attention. C’est à mon look. Je ne suis pas vraiment branché mode et la plupart du temps, je choisis des habits parce que je suis bien à l’intérieur et non pas parce qu’ils sont de telles marques. Je suis vraiment pas regardant à ce sujet. Pour moi, on ne juge pas quelqu’un par sa façon de s’habiller mais plutôt d’agir.
Behind The Computer
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validé par nina dobrev
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Exemple De RP
- Spoiler:
Même si j’essayais de montrer à tous le monde que j’allais bien, c’était loin d’être le cas. J’appréhendais d’aller au lycée, c’était de plus en plus dur de l’éviter et je me demandais sérieusement si ça en valait vraiment la peine. Mais je me persuadais à chaque fois que c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi. Puis désormais je craignais également de rentrer chez moi de peur qu’un beau jour, mes parents adoptifs me posent des questions si mon comportement. Cependant, je pouvais compter sur ma petite sœur pour me changer les idées, du moins juste un moment après mes pensées revenaient inlassablement et toujours à la même personne. Il y avait toujours quelque chose pour me faire penser de nouveau à elle et s’en était presque désespérant. A croire que ma vie ne tournait qu’autour d’elle pensais je sentant à chaque fois mon cœur se serrer encore plus. C’était comme si quelqu’un à l’intérieur aimait me torturer et prenait un malin plaisir à me faire souffrir. La nuit, je ne dormais presque plus, je ne faisais que de me tourner et de me retourner dans mon lit cherchant à me vider l’esprit. Et je finissais par m’endormir au petit matin, maudissant le réveil qui sonnait quelques heures avant. Je détestais cette situation, si cela devant continuer, je ne sais pas comment je gérerais ça. Dans les films, toutes les histoires s’arrangeaient du jour au lendemain mais pas dans la vraie vie. Ils suffisaient qu’ils pleurent un bon coup pour oublier tous, mais j’étais incapable de pleurer. J’avais trop pleuré dans le passé et c’était rare maintenant que j’y arrivais, c’était une sorte de blocage mais je devais éviter de penser à ça maintenant. Quand on me demandait si j’allais bien, je répétais toujours la même chose, certes, j’aurais pu aller mieux mais ce n’était pas le cas. Qu’est ce que je pouvais répondre d’autre ? La fille que j’aime en aime un autre et elle et moi on ne se parle plus mis à part ça, tout va bien dans ma vie. Sauf qu’elle était ma vie. Enfin, je devais reconnaître que mon moral avait légèrement un peu augmenté ces derniers temps. Du moins, il n’étais pas aussi bas qu’avant, il s’amusait plus à jouer au yoyo plutôt..Et tout ça je le devais à ma meilleure amie. Pas Marley mais à Arwen. Elle avait été la première personne au courant de mes sentiments pour ma deuxième meilleure amie et avait tout fait pour m’aider, me conseillant même de lui avouer ce que je ressentais. Conseil que je n’avais pas suivi, j’aurais peut-être du d’ailleurs vu ce qui se passait aujourd’hui. Enfin passons, si mon moral me jouait des tours, ce n’était pas de sa faute à proprement parlé plutôt une idée qu’elle m’avait soumis et que j’avais accepté. Bon, sur le coup en lisant ce qu’elle me disait, j’avais hurlé dans ma chambre un grand quoi ? qui avait alerté ma mère et dont j’avais eu du mal à la rassuré que je n’étais pas devenu dingue. Puis finalement, en parlant avec elle, je lui avais dis que de toute manière je n’avais rien à perdre dans l’histoire, j’avais déjà perdu l’amitié qui me reliait à Marley. Qu’est ce que je pouvais perdre d’autre ?
Même si je trouvais son plan complètement bizarre et qu’il y avait genre une chance sur cent pour que cela marche, j’avais décidé de jouer le jeu. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je me retrouvais en couple avec Lillith, ex du petit ami de Marley. J’avais une totale confiance en Arwen mais je devais avouer que cette idée, je n’y croyais pas du tout. Mais je jouais la comédie et j’avais eu un espoir quand Marley vint me parler sur Facebook après l’annonce de notre mise en couple. Espoir qui se brisa en deux lorsque notre discussion commença à s’enflammer et que chacun disait à l’autre sa façon de penser. J’avais eu envie de tout lui dire pour qu’on évite de se prendre de nouveau la tête mais je ne pouvais pas lui avouer qu’en fait, ce n’était rien d’autre qu’une comédie. Hormis sur mes réels sentiments à son égard, je ne lui avais jamais menti et je le faisais en ce moment même et on pouvait dire que cela n’améliorait pas les choses entre nous. J’avais l’impression que cela empirait même. J’avais du lui expliquer comment Lillith et moi, nous nous étions mis en couple et je me félicitais de le faire sur Facebook parce qu’il faut l’avouer, c’était bien plus simple de mentir quand on ne voyait pas la personne que lorsqu’on était face à elle. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’encore aujourd’hui, je l’évitais. Elle aurait toute suite deviné que je jouais la comédie et je n’osais imaginer sa réaction. Puis finalement j’avais craqué et je me trouvais désormais dans les toilettes des filles en sa compagnie. La discussion se passait plutôt bien ce qui changeait fortement de nos disputes de ces derniers jours. A vrai dire, je ne voulais pas engager la conversation sur ça de peur de déclencher un nouveau conflit et à vrai dire, je n’en avais pas guère envie. Cela me faisait bizarre d’expliquer à mes amis pourquoi subitement j’étais en couple avec Lillith alors qu’ils savaient parfaitement que mon cœur appartenait à quelqu’un d’autre. Je leur mentais également et ça me détruisait encore un peu plus chaque jour. Quand je la qualifiai de courage, elle me répondit que non, un faible sourire apparut sur mes lèvres avant de lui répondre « C’est justement ça qui fait de toi quelqu’un de courageuse Marley...malgré l’enfer qu’ils nous font vivre, tu arrives à cacher que ça t’atteint et ça montre à quel point tu es forte. Je voudrais bien en faire autant. » Si elle avait voulu que je le laisse seul dans cette cabine, je l’aurais fait sans rien mais me connaissant, je ne serais pas parti loin. Juste à quelques pas de la porte afin de la voir sortir pour me dire qu’elle allait bien. Cela me rassura qu’elle veuille bien que je reste même si j’étais légèrement nerveux. C’était la première fois depuis un petit moment qu’elle et moi, nous nous retrouvions seuls. D’ordinaire, je faisais tout pour éviter tout contact avec elle que ce soit en solitaire ou en groupe et voilà qu’aujourd’hui, j’espérais qu’elle me dise de rester en sa compagnie. Qu’est ce qui clochait chez moi sérieusement ? Puis, je devais faire semblant d’être heureux et épanoui, n’étais-je pas en couple après tout ? Je m’imaginais mal un couple déprimé ou alors il y avait un problème. On s’excusait mutuellement bien que je fronçais les sourcils aux siennes. « Tu n’y es pour rien dans cette histoire, si tu avais essayé, j’ignore comment j’aurais réagi. » Vu les réactions que j’avais eu sur Facebook, ce serait surement mal passé. J’aurais sûrement perdu mon sang froid et dit des choses que je ne pensais pas quoi que ça je l’avais déjà fait. Je continuais de la regarder, mes yeux se posa sur la tâche de slushie qui se trouvait sur son pull et apparemment elle dut faire la même chose parce qu’elle m’annonça qu’elle allait changer d’habit. « Y a pas de soucis, prends ton temps » dis je avec un léger sourire. Pendant qu’elle se changeait dans une des cabines, je regardais autour de moi les bras croisés. Il ne fallait pas que le mette à penser à elle, il fallait que j’occupe mon esprit à autre chose ce qui était assez dure, il fallait l’avouer. Mes yeux voyageaient de la porte de la cabine où elle se trouvait au plafond essayant de capter quelque chose qui m’aiderait. Mais rien. Il n’y avait même pas de graffitis sur les murs pour que je puisse les lire en attendant. Alors que j’étais entrain de me regarder dans le miroir du lavabo, Marley apparut de nouveau. Et c’est à ce moment là que je perdis le fil de mes paroles. Je décidais d’être franc avec elle et de m’excuser pour ces dernières semaines. Je ne fis même pas attention quand je lui annonçais que je l’aimais encore alors que j’étais supposée être en couple avec une autre. J’avais besoin de lui dire, de lui avouer la vérité afin que cette boule au ventre qui apparaissait lors de nos disputes sur mon supposé couple disparaisse enfin. Elle allait sûrement me prendre pour un fou ou pire encore mais je ne pouvais m’empêcher de parler. Sans elle, je n’étais rien, juste un pauvre gars sans intérêt. Sans Marley, Erwan n’existait plus. C’était elle qui comptait le plus pour moi et je lui avouais avec une facilité qui me surprenait grandement. Cependant, alors que j’allais lui dire que je l’aimais, quelque chose me bloqua dans mon élan. J’eus du mal à avaler lorsqu’elle se rapprocha un peu trop près de moi, je ne pouvais plus parler. Tout ce que je pouvais faire, c’était de la regarder droit dans les yeux attendant une réaction de sa part. Cependant, je m’étais préparé à tout sauf à ça – bon dire que je l’avais pas imaginé serait mentir mais là c’était réel. Elle était entrain de m’embrasser.
Je devais vraiment être en train de rêver – et franchement des rêves comme ça je veux bien en faire tous les jours - parce que ce n’était pas possible qu’elle fasse cela. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser tellement il battait fort. Je savais plus comment je m’appelais et je perdais instantanément toute notion de temps, de lieu. Seules ses lèvres sur les miennes comptaient. Je restais figé face à ce retournement de situation. Pourtant toute chose à une fin et elle se détacha de mes lèvres, je ne savais pas quoi dire. J’ouvris la bouche afin de lui demander pourquoi elle avait fait cela mais elle fut plus rapide que moi. Je secouais la tête afin d’éviter de parler, je n’étais même pas sur d’en être encore capable. Puis elle commença à prendre la parole et ma gorge se serra de nouveau au fur et à mesure qu’elle parlait. Je ne pouvais détacher mon regard d’elle et mon cœur essayait de battre un record de vitesse. Je baissais néanmoins les yeux lorsqu’elle évoqua Max mais le pire était cette horrible sensation de mal être quand elle parla de mon couple. Comment lui avouer après ça que ce n’était rien d’autre qu’un stratagème ? Je laissais quelques secondes voire quelques minutes de silence avant de prendre la parole. Du moins, j’essayais, je ne savais pas par où commencer, tout s’embrouillait dans ma tête. « Je...je ne m’attendais vraiment pas à tu vois..J’attends ça depuis un petit moment si bien que là j’ai vraiment l’impression d’être dans un rêve parce que ce n’est pas possible que tu m’avoues ça…à moi dans les toilettes des filles. Je ne te mentais pas quand je disais que pour moi tu étais la personne la plus importante de ma vie qu’importe ce qui s’est passé ces dernières semaines et je me rends compte que je ne te mérite pas…mais alors pas du tout. Sans toi, ma vie ne se résume qu’à être triste et je m’en suis rendu compte le premier jour où j’ai décidé de mettre des distances entre nous. Si tu savais combien je regrette d’avoir dis ça mais je pensais que c’était mieux pour moi...pour toi…pour nous. Je pensais vraiment que cela allait marcher, la vérité c’était que j’étais terrifié. Je t’aimais depuis si longtemps en secret que je m’étais habitué à cacher ce que je ressentais devant toi et savoir que désormais tu étais au courant m’angoissait. Si je te l’ai caché, c’était parce que je craignais de te perdre, de perdre ton amitié et c’est ce qui est à moitié arrivé. En m’éloignant, j’ai bien failli te perdre et je ne le supportais pas…puis te voir avec ton petit ami me brisait encore un peu plus le cœur. » dis-je en marquant une pause afin de reprendre une respiration. Je me mordis les lèvres, il fallait que je lui dise la vérité et cela me paralysait. Elle allait me détester, me rejeter et j’allais vraiment la perdre pour de bon malgré ce qu’elle venait de dire. « Je t’ai menti.. » soufflais- je doucement évitant de croiser son regard. Je me décalais d’elle posant mes mains sur le lavabo qui se trouvait près de nous. « J’espère que tu me détesterais pas après ce que je vais te dire, je me doute que tu m’en voudras et que tu choisiras de ne plus avoir de contact avec moi mais si je l’ai fais, c’est parce que je t’aime…Je ne peux pas continuer à te mentir après ce que tu viens de me dire et ce qui vient de passer. La vérité, c’est que ces derniers jours n’ont été que pure comédie de ma part. Je t’ai dis que ton couple était pathétique mais le mien l’était encore plus parce que pour être un couple, il faut au moins ressentir quelque chose et ce n’est pas le cas dans le mien. Lillith est quelqu’un d’adorable vraiment mais elle n’est pas toi. Elle ne m’aime pas et je ne l’aime pas non plus. Si on s’est mis en couple, c’était pour vous rendre jaloux Max et toi..D’après Arwen, tu ressentais quelque chose pour moi et elle a eut ma soumis l’idée de me mettre en couple avec quelqu’un afin de voir ta réaction. Et le choix c’est porté sur Lillith qui a également accepté de jouer le jeu. Tu te doutes surement pourquoi...Lillith aime Max et moi je n’ai jamais cessé de t’aimer malgré nos disputes. Si tu savais combien j’ai détesté te mentir, à faire semblant alors que je m’étais promis de ne plus rien te cacher. Je savais pas quoi faire, ce que je ressentais pour toi était si fort que lorsqu’elle m’a parlé de ça, je suis dis pourquoi pas après tout qu’est ce que j’avais à perdre ? Je t’avais déjà perdu à moitié et je ne savais pas comment tu allais réagir. On parlait Lillith et moi de vos réactions mais plus le temps passé et plus je me dégoutais moi-même de faire ça. En voyant qu’on se disputait plus encore, j’avais été tenté de te le dire mais je ne pouvais pas…si tu avais su la vérité, je t’aurais perdu.. » Je me mordis la lèvre inférieur essayant de ne pas craquer. « Et là je t’ai vraiment perdu…je suis vraiment désolé Marley… » .
Dernière édition par Thomas Brodie-Sangster le Mar 7 Avr 2015 - 20:51, édité 5 fois |
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