C'est ça la fameuse loi de Murphy ?

feat LIBRE

En grand sportif que j'étais, faire du vélo était quelque chose d'habituel chez moi. On faisait régulièrement des balades avec mes fils ou des courses avec des amis, il n'y avait donc rien de surprenant que j'en fasse de temps en temps à Astoria aussi. Parti en balade pour faire quelques kilomètres et bosser mon cardio, je fini par manquer d'eau très rapidement. Pour un habituer, j'aurai du penser à en prendre plus, mais je ne pensais pas que la chaleur de l'été serai aussi pesante en fin de journée. Loin de tout, il me fallu quelques petits kilomètres de plus pour trouver une station essence où je pourrai acheter de quoi me désaltérer. Je pris soin de poser mon vélo près de l'entrée pour être sur de ne pas avoir de soucis, de toute façon il ne faut pas longtemps pour acheter un article. Mais c'est en ressortant que je compris mon erreur, même loin de tout les voleurs ne prenaient pas de pause. Par précaution, je vérifiais autour de moi plusieurs fois, mais le vélo était introuvable et par déduction, volé. Un long soupir m'échappa et je sorti mon téléphone de la poche de mon sac à dos, rangeant la bouteille où j'avais pris le temps de boire avant de râler. En voyant la croix sur mon niveau de réseau mes dents se serrèrent de nouveau.
« Ah oui, "il n'y aura plus de zones blanches sur les réseaux", c'est flagrant là. » ce sarcasme me permis d'évacuer un peu de frustration, mais j'avais l'impression que les malheurs n'allaient pas s'arrêter là. Ne pensant pas un instant à aller demander au vendeur si je pouvais emprunter le téléphone fixe de la station, je m'avançais vers la route. Il y avait beaucoup de marche à faire avant d'arriver à Astoria, et du haut de cette colline, je pouvais déjà voir que le ciel s'assombrissait. Rien n'allait, rien du tout. Désespéré, je pris quand même le chemin du retour en suivant la route pour ne pas me perdre -même si ça aurai été certainement plus vite de couper à travers champs-. Sans réseau, je ne pouvais rien faire. Alors me voilà en train de marcher au bord de la route pour rentrer chez moi, déjà bien fatigué de mon parcours en vélo.

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C'est ça la fameuse loi de Murphy ?

feat  @Ben Barnes

Désespéré que le destin s'acharne à ce point sur moi, c'est la tête baissée et l'esprit ailleurs que je marchais le long de cette route déserte. La pluie tombait mais, heureusement pour moi, elle n'était pas non plus glaciale. Cependant, j'allais peut-être bien tomber malade quand même avec ça. Surtout si le temps ne se calmait pas, s'il s'aggravait ou si personne n'avait la décence de s'arrêter. C'est en pestant à ce dernier propos qu'un véhicule ralenti à mon niveau. Par curiosité, je tournais la tête dans la direction du conducteur qui baissais la fenêtre afin de m'adresser la parole. Son visage ne m'était pas inconnu, mais aucun nom ne me venait directement à l'esprit pour autant.

« J'avoue que la pluie à pied c'est... problématique. » dis-je en grimaçant légèrement. « J'enchaîne les soucis depuis quelques minutes mais si tu me propose de l'aide, je suis preneur. »

Qui pourrait refuser de l'aide dans de telles circonstances ? J'étais trempé de la tête au pied, j'étais fatigué par le circuit que j'avais fait en vélo et j'étais désespéré de devoir rentrer à pied. Par contre, j'avais la chance d'être hydraté, ma bouteille d'eau et la pluie m'avait fait du bien à ce niveau là.

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