Margot avait eu une longue nuit. Cela était dû au fait qu'elle avait parlé avec quelqu'un qu'elle avait rencontré la veille et avec qui elle avait sympathisé. Si au départ, cela avait plutôt vocation à finir dans un lit, ils avaient seulement discuté toute la nuit, jusqu'au matin. Elle avait pu se confier et savait qu'une amitié était née entre eux. Elle l'espérait en tout cas. Ils s'étaient échangés leurs coordonnées en tout cas.

Qu'est-ce que tu en sais ? dit-elle fronçant les sourcils. Je te trouves sur de ce que tu avances. eut-elle dit.

Margot avait toujours été celle qui possédait un sens du confiance en soi, à toutes épreuves. Pourtant, c'était loin d'être le cas. Si elle faisait paraitre cela la majorité du temps, il n'en restait pas moins que ce n'était que ce qu'elle essayait de renvoyer. Elle possédait cependant un caractère affirmé et dès qu'elle se confrontait à Francisco, elle était dans la confrontation, la provocation. Hormis là, à cet instant précis, où elle lui avait avoué à voix basse, comme-ci cela pouvait provoquer de la neige en été, qu'il lui manquait.

Margot restait alors silencieuse. Il la pensait fausse et alors cet effort de vouloir lui dire ce qu'elle ressentait, ce besoin, s'était tout simplement envolé, comme une trainée de fumée disparaissant dans l'atmosphère. Margot reprit une expression qui, de toute évidence, reprenait l'animosité dans laquelle ils s'étaient quittés la fois précédente.

Bien, merci de m'économiser de l'énergie, comme tu l'as dit, ce fut une longue nuit. dit-elle froidement. Margot pensait qu'il était préférable effectivement qu'elle reste sur la défensive, après avoir essayé de se confier, de se livrer, elle s'était prit une gifle, qui la blessait d'autant plus qu'elle venait de Francisco. Partons sur de l'ignorance, ce sera parfait. dit-elle.

Elle s'était remis en mémoire les propos qu'ils s'étaient balancés à la figure. La violence avec laquelle il s'en était prit à elle et la violence qu'elle avait eu aussi à son égard. La jeune femme avait pris soin de l'ignorer et avait sourit quand il le fallait. Ils avaient dû jouer la comédie, encore une fois. Son coeur lui, ne pouvait pas tromper tout le monde, heureusement, personne ne pouvait le voir. Seule Margot le savait.

Ce fut le final, le dernier jour, où la jeune femme et l'acteur en herbe fut alors contraints de paraitre plus liés que jamais. Une légère remontrance, Margot saisissait le poignet de l'acteur avant d'entrer dans les lieux où ils devaient avoir une bonne complicité. Tu as intérêt à être le meilleur acteur du siècle. Ca doit être une réussite. Margot ne pouvait pas accepter un échec de plus dans sa vie. La jeune femme ne le voulait pas, parce que sa vie était déjà chaotique, si en plus sa carrière l'état, c'était la fin.