Né à Hayward, en Californie, je suis issu d'une famille fière de ses origines Samoannes. Mes parents, tout comme mes grands parents, ont toujours entretenu un fort lien avec cette région du pacifique sud d'ou nous tirons nos racines. D'ailleurs je ressens toujours cette même fierté qu'eux et il ne se passe pas une seule journée sans que je n'en entretienne la flamme.

Sans être un intello j'ai toujours cru en l'importance de l'éducation, mes parents m'y avaient fortement incités après tout, d'ailleurs c'est probablement ce qui m'avait poussé à joindre les rangs de l'université de Miami. Ça et la bourse d'étude que l'on m'avait offert afin que je rejoigne leur programme de football américain. Ce choix avait été plus que judicieux puisque j'avais réussi à bien me faire voir des recruteurs professionnel à l'aube de la séance de sélection de la NFL mais c'était sans compter sur une vilaine blessure à l'épaule qui fini par contrecarrer les plans tels qu'ils avaient été définis. Rejeter par la NFL je tentai ma chance au camp de sélection des Calgary Stampeders de la CFL (Ligue Canadienne de Football) mais je ne réussi point à me tailler une place afin de percer l'alignement. Ce fût donc la fin d'un rêve, un réveil tout aussi brutal que abrupte et une période de ma vie qui me fit visiter une part plus sombre de ma personnalité. Pensées suicidaires, alcool et drogues étant au rendez-vous.

M'étant pris en main je décidai de rentrer au bercail et je fini par renouer avec une forte tradition familiale : le catch. Décelant un potentiel plus qu'évident pour ce divertissement sportif des amis de la famille parlèrent de moi au grand manitou de la WWF (maintenant la WWE) et on m'offrit ma chance. Ne faisant jamais rien comme personne je livrai mon premier combat au sein de l'empire McMahon au Madison Square Garden … arène mythique ou les plus grands avaient combattus. Tout juste âgé de 21 ans et déjà mon nom côtoyait celui de Mohamed Ali.

Ayant cumulés plusieurs titres de championnats, en tant que catcheur, je décidai de répondre à l'appel du cinéma sans trop me douter de ce que le septième art avait en réserve pour moi.

Débutant par ce rôle du roi scorpion, dans ''Le Retour de la Momie'' et de ce spinoff dédié à ce personnage auquel je venais de donner vie je me retrouvai en vedette dans quelques autres longs métrages tel que ''The Rundown'', ''Walking Tall'' et ''Be Cool'' avant de voir ma carrière connaître un fort ralentissement. Avec le recule je dois l'admettre ''Doom'' fut une grave erreur mais l'important est de savoir se relever d'un faux pas et je crois que c'est ce que j'ai réussi à faire si l'on en juge par la suite de ma carrière.

La franchise Fast and Furious m'a permis de renouer avec le succès et m'a permis d'avoir accès à plusieurs opportunités tout comme elle a fait en sorte de m'insuffler la folle envie de défoncer la gueule de Vin Diesel mais bon n'en parlons plus.

Ma popularité et mon indépendance professionnelle font que maintenant je peux davantage choisir mes projets, je ne suis plus nécessairement à la merci des producteurs et je dois admettre qu'il s'agit d'un sacré avantage à bien y penser.

J'aime mettre de la joie dans le cœur des gens, c'est pourquoi j'éprouve toujours du plaisir à rencontrer mes admirateurs ou admiratrices et à discuter avec eux, me faire prendre en photos ou leur signer un autographe. Sans eux nous ne serions pas là alors je me dis que leur accorder quelques secondes est bien la moindre des choses que je puisse faire pour eux.

Je participe aux activités de Make-A-Wish foundation quelques fois par an ; ils m'envoient les coordonnées de gamins tout en me parlant de leur situation et lorsque le tout me semble possible je m'assure de leur offrir une journée de laquelle ils se souviendront à tout jamais.

Le métier d'acteur me passionne toujours autant je dois avouer que j'affectionne de plus en plus le métier de producteur. D'ailleurs ma boîte de production, Seven bucks production, prends énormément de mon temps.

Bien que je me suis retiré du catch, malgré  que ce ne soit pas totalement officiel, il m'arrive de faire de brèves apparitions sur une arène de catch afin de saluer les fans. Cette interaction avec le public, entendre ces 20 000 personnes scander mon nom, est quelque chose qui vient et viendra toujours me chercher au plus profond de mon cœur.

Un jour j'aimerais bien tenter de me faire élire en tant que président. Au début le tout n'était qu'une plaisanterie, un numéro humoristique, mais plus j'y pense plus je me dis que je ne pourrais pas faire pire que ces bouffons qui nous dirigent en ce moment.

Je me suis installé à Los Angeles pour le travail mais je possède également une résidence à Samoa ainsi qu'une résidence, que j'aime qualifier de véritable oasis de paix, ici même à Astoria.

Je gère l'argent que je gagne d'une manière plutôt serrée, il faut dire que l'on ne sait jamais comment les choses peuvent tourner dans notre milieu. Il suffit par moment de bien peu pour que la chance cesse de tourner en votre faveur.

En instance de divorce je suis père de trois magnifique filles dont une qui est d'âge à fréquenter la faculté. Je vous jure ça ne me rajeunit pas tout ça.  Je ne suis pas  le genre d'acteur qui cherche à tout prix à fréquenter des célébrités, d'ailleurs bon nombre de mes amis sont des gens ordinaires, néanmoins -je dois l'admettre- je m'entends plutôt bien avec Jason Statham, Kevin Hart et – surtout- Emily Blunt ; d'ailleurs elle a joué un grand rôle dans ma décision de venir m'installer à Astoria mais n'allez surtout pas le lui dire elle risquerait de prendre la grosse tête.

Je suis reconnu comme étant quelqu'un d'une grande générosité et d'un fort sens de l'éthique, je suis également un bosseur né. S'il y a un truc que je ne suis pas c'est bien un fainéant, je me lève vers 4 heures – alors que le soleil n'est pas encore levé – afin de me rendre à ma salle de sport histoire de bien entretenir ma masse musculaire. Je suis un grand plaisantin bien que je sois également doté d'un fort sens de l'écoute, je sais donc reconnaître les moments ou il faut se montrer sérieux. Bien entendu malgré que je m'efforce de me montrer gentil, courtois et respectueux  - en toute occasion – je sais imposer mes limites d'ailleurs on dit souvent de moi que je suis rancunier et que lorsque je tire un trait sur une personne que cette décision se veut plus que définitive. Mon point faible, je me dois de l'admettre, c'est l'amour que je porte à mes trois filles. Je n'ai jamais élevé le ton sur aucune d'entre elle, je dirais même qu'elles me mènent par le bout du nez … le plus dingue dans tout ça c'est que je suis persuadé qu'elle le savent parfaitement et qu'elles n'hésitent pas à s'en servir. Oh je suis un grand naif et je l'assume pleinement.

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