Dakota Johnson est née il y a vingt-huit ans, à Austin. C’était au début du mois d’octobre qu’elle vit le jour, le fruit d’un amour pour lequel sa mère Melanie Griffith, donna une deuxième chance en se remariant avec Don Johnson. Il lui avait promis de soigner son addiction pour l’alcool mais, une rechute en 1992 signa la fin de sa relation avec Melanie. Ce ne fut pas l’unique cause. Le demi-frère de Dakota, Jesse Wayne avait été exposé à cette irresponsabilité : passager du véhicule que conduisait Don, il était heureusement, sorti indemne de cet accident. De ce divorce en 1996, Dakota âgée de 7 ans fût privé de la présence de son père : absence qui la fit souffrir avant de comprendre peu à peu la motivation de sa mère, à la protéger de l’image que projeter ce dernier à la presse. Elle ne voulait pas que sa fille en pâtisse et qu’on la reconnaisse seulement comme étant la petite fille de l’alcoolique hollywoodien. Dakota avait réussi à surmonter cette absence de par la présence de sa grande famille recomposée. Elle a de nombreux demi-frères et soeurs pour qui elle ressent une très grande affection. De par la carrière d’actrice de sa mère, Dakota bougea beaucoup pendant ses jeunes années, fréquentant ainsi plusieurs écoles, la dernière étant la New Roads School de Santa Monica en Californie. Cela ne la déragea pas du tout, de nature très sociable, elle possédait également une grande faculté d’adaptation et de compréhension. Le métier de sa mère l’a toujours fasciné, devenant à ses yeux non pas juste une mère modèle et une femme inspirante, mais une actrice qu’elle admirait assurément ! Alors à 10 ans, elle s’initie au métier d’actrice dans le film La Tête dans le carton à chapeaux d’Antonio Banderas, son beau-père. La danse étant aussi une passion, elle est un visage que l’on voit souvent dans le magazine de mode Teen Vogue, pour signer un contrat avec des agences à l’âge de 17 ans et être l’égérie de la marque Mango en 2009.

C’est l’année suivante que les portes du cinéma s’ouvrent à elle. Elle décroche divers petits rôles notamment dans le film biographique The Social Network de David Fincher, participe à un drame fantastique pour adolescent auprès de Vanessa Hudgens et Mary-Kate Olsen avant que l’année 2012 lui permette d’élargir ses champs des possibles avec plusieurs rôles secondaires. C’est en septembre de la même année que l’on commence à bien se souvenir de son visage, à l’affiche de la série télévisée Ben and Kate. Jusqu’à la consécration avec la trilogie Cinquante Nuances de Grey en 2015, où elle joue le rôle principal de la protagoniste Anastasia Steele. C’est à cette occasion qu’elle rencontre Jamie Dornan. En parallèle de ce tournage, Dakota est à l’affiche de trois longs-métrages pour lesquels elle a aussi des rôles plus importants. Mais celui d’Anastasia est tellement mis en avant que l’on ne retient pas ces trois productions : Need for Speed, Date and Switch et Anarchy : Ride or Die. A cette époque, elle sort avec le guitariste du groupe Drowners, Matthew Hitt

A partir de là, sa carrière prend de plus en plus d’ampleur. Aperçu dans deux clips musicaux, elle n’est pas seulement Anastasia Steele et les propositions de rôles se développent. Son emploi du temps ayant du mal à se caler sur celui de son petit ami, c’est l’une des raisons pour laquelle Matthew et Dakota décident de rompre. Quoi qu'il en soit, Dakota ne niera pas le fait que la trilogie Fifty l'a considérablement rapproché de Jamie Dornan. C'est une aventure à laquelle, l'actrice est beaucoup attaché, car ça l'a fait grandir au point d'avoir beaucoup plus le cran d'accepter des rôles d'autres ampleurs. Il faut dire que son partenaire de scène l'a mise à l'aise et en confiance - la base de leur profonde amitié, cet amour pur que les médias et les fans se plaisaient à fantasmer et transformer dans les lignes. Et sur lequel, Dakota n'avait pas une seconde imaginé comme facteur de doutes et de craintes auprès de Amélia, l'épouse de Jamie. Elle ne se doutait pas un instant que Amélia veuille que son mari s'éloigne d'elle à la fin de cette longue aventure. Alors oui, Dakota l'a mal pris, car les propos et les explications de Jamie étaient beaucoup trop vagues. Ils ne se sont plus trop vus depuis ce jour où Jamie lui a exposé l'idée de moins se fréquenter. A quelques évènements et soirées communes, mais Dakota prenait soin d'éviter ses abords. Encore aujourd'hui, Dakota avoue ressentir un manque, une frustration et des nombreuses questions restées sans réponses, source de tracas. Mais ces nouveaux projets cinématographiques comme Suspiria et Bad Times at the El Royale l'ont aidé à penser à autre chose, à s’accommoder de ce vide qui la emplissait. De même que sa relation avec le leader du groupe Coldplay, Chris Martin. Du moins, jusqu'à la fin de l'été - où ils on rompu. Dakota a prit le chemin d'Astoria, sous les conseils d'amies et il est vrai que la vie est tranquille là-bas, bien que la pression des paparazzis demeurent toujours. Mais beaucoup moins conséquente qu'à Los Angeles, notamment.

Le temps est enfin venu où il n’est plus nécessaire de commencer une phrase par « la fille de Melanie Griffith et Don Johnson » pour parler de Dakota. En quelques films et surtout un rôle, celui d’Anastasia Steele, Dakota a su s’affranchir de son héritage familial pour être enfin reconnue pour son talent et non plus la notoriété même de ses parents. Egalement sex-symbol, Dakota en rit assez aujourd’hui, prenant ce statut avec beaucoup d’auto dérision car même si son rôle dans Cinquante Nuances de Grey lui a apprit à avoir plus confiance en elle, elle ne se désigne pas comme la femme la plus sexy. Dakota est surtout modeste et consciente de la chance qu’elle a pour oser jouer la diva. Elle ne désire pas être ce genre de femme que l’on méprise ou qu’on la catalogue comme ces célébrités qui ont prit la grosse tête. Dakota aime surtout la simplicité. C’est ce dont elle dégage, également par son aspect physique. Plutôt naturelle, elle se maquille pour les grandes occasions. Elle ne démentit pas le fait d’être coquette non plus, ou son plaisir à porter les robes de certains créateurs pour des occasions particulières. Elle reconnait surtout la chance qu’elle a de pouvoir le faire. Diagnostiquée hyperactive dans sa jeunesse, Dakota l’est toujours restée. C’est une femme très énergique, qui apporte une attention particulière au sport afin de pouvoir se canaliser et être en paix avec soi-même. C’est de ces nombreuses activités (notamment la comédie) que Dakota a su faire la part des choses et arriver à voir l’essentiel pour ne pas se brûler les ailes et devenir ce genre de fille cataloguée comme enfant pourrie gâtée. Elle a même déclarer un jour lors d’une interview : ’’A l’adolescence, je ressentais trop d’émotions contraires et incompréhensibles. J’ai réalisé que je pouvais canaliser cette énergie dans le jeu.’’

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