| Sujet: Chris Colfer ~ Ce sont souvent les cœur les plus tendres qui ont reçut les coups les plus durs... ~ Ven 15 Sep 2017 - 3:53 | |
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Christopher Paul Colfer
Ϟ âge : 27 ans Ϟ date et lieu de naissance : 27 mai 1990 à Fresno (Clovis) Ϟ statut : Célibataire Ϟ métier : acteur, chanteur, écrivain, scénariste et occasionnellement réalisateur Ϟ groupe : True Color
Your Story
Christopher Paul Colfer était né le 27 mai 1990 dans une famille catholique pratiquante, dans une ville dite 'cow-boy' du prénom de Clovis. Sa mère, Karyn, était une femme qui aimait que tout soit parfait, chaque chose avait sa place, elle faisait très attention aux points de vue des gens. Son père, Tim, était le chef de police de la ville, il n'était pas SI stricte que cela, même si des fois les 'règles' pouvaient paraître dure. Au début, tout se passait bien, une petite famille tout ce qui était normal. Mais Chris n'était comme les autres, son esprit et sa façon de se comporter le faisait sortir du lot. Un esprit vif, des yeux curieux qui préféraient s'accrocher a la télévision pour regarder ce qui captivait tant les adultes que d'empiler ses jeux de construction. À force, l'enfant avait tout de suite aimer regarder l’émission 'The Oprah Winfrey Show' puisque sa mère avait l'habitude de le regarder. Le petit garçon était très concentré assis dans un coin, ses parents étaient sûr qu'il ne comprenait rien de ce qui était dans la télé, mais qu'il était juste captivé par les images qui bougeaient et parlaient. Le couple était tombé de haut, quand le premier mot que Chris avait sorti de sa petite bouche n'avait été ni 'papa' ni 'maman', mais 'Oprah'.
C'était un enfant qui ne réclamait pas vraiment d'attention, qui savait se débrouiller pour sortir de son lit a barreau pour aller se chercher un truc et remonter, ni vu ni connu. Des fois, sa mère retrouvait des miettes de gâteaux dans ses couvertures ou des bonbons oublié sous son oreiller. Un peu curieuse, elle avait installé une caméra et elle avait regardé avec son mari que leur fils était bien malin ainsi qu'un petit rusé. Surtout très éveillé pour un enfant de même pas deux ans. Chris s'amusait souvent tout seul dans un monde inventé de toute pièce, avec une très grande imagination, étrangement logique pour un petit bout de chou tout timide. En effet, Chris partait souvent se réfugier derrière sa mère quand il y avait des gens qu'il ne connaissait pas dans la maison.
Son comportement était ce que l'on pouvait qualifier d'efféminer ce qui ne plaisait pas vraiment à monsieur Colfer. L'enfant ne s'intéressait absolument pas à courir après un ballon, il préférait faire de jolis dessins plein de fleur et d'animaux, regarder des princesses Disney, chanter ses chansons préférer, sauter comme un taré s'il y avait Oprah a la télé. Tim avait cru qu'il allait faire une crise cardiaque, quand son fils avait demandé s'il pouvait se déguiser en fée clochette pour Halloween. L'enfant aimait la fée clochette, alors il ne voyait pas où était le problème puisque pour Halloween, on pouvait se déguiser en ce que l'on aimait. Mais ses parents n'avaient pas cédé, le mettant en cow-boy. Le petit garçon n'avait pas boudé dans un coin, il avait fait semblant que cela lui allait, puis il avait pleuré toute la nuit.
Vers ses quatre ans, Chris avait eu une petite sœur du prénom d'Hannah. Elle aussi était différente des autres enfants, mais ce n'était pas pareil que Chris. Hannah était malade, une maladie que l'on ne pouvait pas soigner, une maladie qui pouvait être mortel. Un bébé qu'on devait souvent emmené a l'hôpital, que l'on devait accrocher a des tonnes de machines. Chris avait pris son rôle de grand-frère a cœur et il pouvait rester dans la chambre d'hôpital pendant de longues heures à essayer de faire rire sa sœur, de lui donner du courage pour qu'elle n'abandonne pas. Dès qu'il le pouvait, il lui faisait des câlins. À aucun moment, Chris n'avait demandé a ses parents si Hannah allait mourir, non, il disait a ses parents qu'elle était une gagnante et que tout aller bien se passer. Sa maturité avait vraiment atteint un point élevé a ce moment-là. Et il avait eu raison, car Hannah rentrait toujours a la maison, après ses passages a l'hôpital.
Sa première rentrée des classes ne s'était pas passé dans les larmes, l'enfant n'avait même pas dit au revoir a sa mère, bien trop occuper à aller se trouver une place. C'était Karyn qui avait dû venir lui faire un bisou, elle était inquiète parce que son fils sortait du lot, parce qu'il était maniéré. Mais, le gamin l'avait rassuré, en lui disant qu'il allait apprendre de nouvelles choses et il aimait apprendre. On ne pouvait pas dire que l'enfant n'était pas sociable, mais plutôt qu'il préférait apprendre que de se faire des amis. La vérité ? C'était qu'il n'était pas dans le même monde que les autres. Il avançait plus vite. À peine avait-il appris à écrire et a lire, qu'il dévorait livre après livre. Tous les contes étaient passés, mais il n'avait pas aimé comment c'était tourné, il trouvait des failles qui pouvaient le faire parler des heures et des heures. C'était sa grand-mère paternelle qui avait fini par lui dire qu'en discuter sans arrêt ne fera pas changer les histoires, s'il n'était pas content, il n'avait pas qu'à écrire sa version des contes. Elle ne s'était pas attendu a ce que Chris face ce qu'elle avait dit. L'enfant avait commencé à écrire, à écrire sans s'arrêter. Des fois les idées venaient en un éclair, dans un moment inopportun, alors il arrêtait ce qu'il faisait et notait sur une feuille ce qui lui venait en tête. Il avait appelé son histoire, 'The Land Of Stories'. Quelques pages par-ci, quelques pages par là. Mais Chris gardait pour lui ce qu'il écrivait, y cachant dans un coin.
À huit ans, Chris avait fait sa communion dans l'église du Père Maxens. On ne lui avait pas vraiment laisser le choix de croire en ce qu'il désirait. On lui avait juste dit qu'il devait, qu'il était obligé, de croire en Dieu. Pour un esprit comme celui de Chris, croire en quelque chose qui n'avait pas de vraie logique était vraiment compliquer, semblable à une torture. Parce que la bible avait été écrite par un humain et non une entité. Parce que ce n'était qu'une façon de manipuler les autres, de leur faire suivre des règles. Mais l'enfant s'était plier pour faire plaisir a ses parents. Chris avait vu les regards, les doigts qui pointaient dans sa direction, les chuchotements. Car le petit garçon restait le même, il était toujours maniéré. Mais il avait gardé la tête haute. Karyn l'avait fait rentrer dans la chorale de l'église. Il y était aller avec joie puisqu'il aimait chanter. Sa voix était semblable à celle d'un ange s'était ce que disait le père Maxens. Ce dernier était très gentil avec Chris, aucunement jugeur sur son comportement.
À dix ans, Chris avait fait sa communion solennelle et le père Maxens l'avait violé deux semaines plus tard. L'esprit de l'enfant avait décidé de mettre sous sceller ce passage de sa vie, le rendant amnésique de cet événement, l'enterrant sous des tonnes de ciments qui fondaient la nuit et qui le faisait se réveiller en sursaut et en sueur. Le petit ange déprimait sans savoir pourquoi il n'allait pas bien, il faisait des crises de panique a chaque fois qu'il devait aller a l'église. Puis le père Maxens s'était fait arrêter, pointé du doigt par un garçon plus vieux que Chris qui avait subi la même attaque plusieurs années en arrière. L'enfant n'avait plus eu peur d'aller a l'église, sans comprendre.
L'année suivante, le monde était devenu aussi brûlant qu'un volcan, aussi affreux que l'enfer. C'était l'heure du collège. Le début de l'enfer, les démons régnaient en maître là-ba. Et leur jouet préférer était Chris. Sa voix en était pour quelque chose, trop aiguë pour celle d'un garçon. Son intelligence en était pour quelque chose, premier de la classe n'était pas une bonne place. Ses goûts en étaient pour quelque chose, pas assez garçon, trop gnangnan. Son physique en était pour quelque chose, trop délicat, trop féminin. Tout était motif pour l'exclure.
On le mettait au poste de gardien et on faisait exprès de lui tirer dessus. On l’empêchait d'accéder aux vestiaires de sport. On lui piquait ses affaires. On l'excluait de la classe. Et les professeurs jouaient à l'aveugle ainsi qu'au sourd. Les insultes avaient fini par prendre place, mais Chris tenait bon, répondant. Puis il avait fini par rentrer a la maison avec des bleue et en sang. Tim disait que cela l'endurcirait. Chris n'avait pas une très bonne relation avec son père étant donné que ce dernier ne cessait pas de critiquer négativement ce qu'il faisait. Et puis sa mère avait mieux à faire, elle devait s'occuper d'Hannah. Chris ne lui en voulait pas de jouer a ne rien voir quand il rentrait à moitié dans le cirage.
Ce qui pesait le plus dans le cœur de l'adolescent, c'était la solitude. Éternelle. Chris s'était donc inscrit a tous les clubs artistiques pour rencontrer des gens qui aimaient les même choses. Pas une bonne idée, car cela avait été sujet de moqueries, mais il s'en foutait. Chaque nuit, il pleurait et se demandait s'il pouvait trouver le courage de continuer. À chaque fois, il arrivait à se lever le lendemain matin. Mais il se traînait plus qu'autre chose, le moral dans les chaussettes, le ventre se tordant de douleur. On continuait de le pousser, de le cogner.
Comment vouloir continuer ? Son père l'avait trouvé une lame a la main, prêt à en finir avec cette vie qui ne voulait pas de lui. Tim l'avait maîtrisé en un temps éclair, le secouant comme un prunier et il avait craqué. Chris avait avoué a son père qu'il ne pouvait plus tenir. Il n'avait plus la force d'avancer, plus maintenant. C'était trop tard, il avait foiré. Il avait offert son cœur a un garçon, ce dernier l'avait piétiné et avait raconté a tout le monde qu'il était gay. Chris avait trop peur de ce qui allait se passer, il avait terriblement peur, il était terrorisé. Et quelque chose cassa chez son père, les préjuger sur l'homosexualité était parti et n'était plus jamais revenu. Parce que s'il était arrivé quelques minutes plus tard, son fils serait mort. Tim aimait son fils, même si cela voulait dire que Chris soit gay, voir n'importe quoi tant qu'il respirait, tant qu'il était en bonne santé. C'était ce qui importait.
Tim avait inscrit Chris a des cours par correspondance, n'hésitant pas à prendre du temps pour jouer le professeur et à faire des sorties père-fils. Tout deux recollaient les morceaux qui s'étaient casser des années plus tôt. Chris faisait des tonnes de choses parallèlement, continuant le théâtre. Il avait même eu un passage 'ninja' où il avait appris a manié des saïs. Enfin, passage qui ne c'était jamais arrêté. Oh et il avait appris qu'il était somnambule puisqu'il s'était réveiller en train de danser dans sa chambre.
Vers ses seize ans, Chris avait pris son courage a deux mains, encourager par son père, pour aller faire son coming-out a sa mère. Il s'était manger une claque phénoménale et son cœur avait volé en mille morceaux. Il s'était terré dans sa chambre, avait beaucoup pleuré, puis avait relevé la tête et s'était essuyé les yeux. Chris avait fait son coming-out au reste de sa famille, sans un regard vers sa mère, souhaitant être sincère avec son entourage. Son père lui avait montré son soutient pour bien faire comprendre aux autres qu'il était avec son fils. Certains l'avaient regardé comme s'il était un extraterrestre. D'autres avaient sortis une phrase du genre 'J'en étais sûr'. Des cousines l'avaient pris pour un sac à main doué en mode, il s'en foutait royalement de la mode, il était plus du genre un jean et un tee-shirt. Son grand-père l'avait clairement renier, enfin jusqu'à ce que sa femme lui est fait décoller le cerveau avec une claque bien sentit derrière la tête et qu'elle est emporté Chris dans un câlin étouffant, mais bienvenue. Sa mère avait décidé de l'ignorer tandis qu'Hannah ne comprenait pas tout, il avait été obliger de le lui dire plusieurs fois avec tout un tas d'explication, mais il était très patient avec sa petite sœur.
À dix-huit ans, Chris avait décidé de se lancer dans le cinéma, il avait débuté dans un court métrage 'Russel Fish : The Sausage and Eggs Incident' en tant que acteur principal. Il s'était beaucoup éclaté dedans. Puis il était aller a Los Angeles pour essayer d'être pris dans des films ou des séries. Mais a chaque fois, il n'était pas rappeler. Il ne laissait pas tomber, il s'accrochait. Karyn ne voyait pas cela d'un bon œil, tandis que Tim l'encourageait a plein poumon. Ses premiers légers débats amoureux avaient pointé le bon de son nez, lui prenant sa 'virginité'. Il avait eu comme un blanc, comme si quelque chose d'enfouis voulait remonter a la surface, mais il avait laissé tombé d'essayer de comprendre.
Ce fut en 2009 qu'il avait pénétré cette pièce dans le but de passer l'audition pour interpréter le rôle d'un dénommé 'Artie Abrams' pour la série 'Glee'. Son comportement et sa façon d'être, avait fait tilte dans l'esprit du réalisateur Ryan Murphy. Chris avait été rappeler, mais pas pour jouer 'Artie', non, pour jouer un autre personnage. Un personnage sur-mesure. Un personnage spécialement créer rien que pour lui. On lui avait même laisser le choix de lui trouver un prénom et un nom. Il avait choisi 'Kurt' parce qu'il avait joué un personnage de ce prénom-là dans 'la mélodie du bonheur', puis 'Hummel' en rapport avec les figurines parce qu'on lui avait fait la réflexion qu'il ressemblait a une poupée de porcelaine. Cette dernière réplique avait fait rire le réalisateur.
Réalisateur qui était devenu comme un oncle pour le gamin. Chris était le plus jeune du cast de Glee et aussi celui qui faisait rire tout le monde quand le plateau était tendu. Le cast était devenu une seconde famille. Jane Lynch était comme sa marraine la bonne fée, toujours a veillé sur lui.
Et tout s'était enchaîner sans qu'il puisse vraiment le voir. De rien il était devenu, influant et célèbre. On l'invitait un peu partout, pour des interviews, pour participer a des séries et des films, ou pour doubler des dessins animés. On le mettait sur un podium, ce qui le rendait très gêné. Il était tout au-dessus, mais il gardait la tête sur les épaules. Il avait même gagné plus d'une récompense pour son jeu d'acteur. Curieusement, Karyn avait tout de suite jouer la mère parfaite, déclarant haut et fort qu'elle acceptait son fils comme il était. Enfin, ça c'était ce qu'elle disait, mais elle n'acceptait toujours pas son orientation sexuelle. Mais Chris avait fait semblant que sa mère soit ce qu'elle disait.
Chris avait ressorti du tiroir son histoire qu'il avait écrite, la rectifiant, la longeant. Au début, les gens disaient qu'un acteur ne savait pas écrire. Mais il avait fermé leur clapet en publiant le premier tome de sa saga. Le second. Le troisième. Le quatrième. Le cinquième. Et le dernier. Car cela n'avait pas fait un flop. Non, loin de là. Cela lui avait donné l'opportunité de rencontrer J.K Rowling dont il était très fan. Il avait d'ailleurs, sortit d'autres livres.
Maintenant que faisait-il ? Il venait à Astoria parce que les plateaux venaient se concentrer dans cette ville et il avait envie de revêtir ses habits d'acteurs. Il ne raccrochait pas son écriture, loin de là. Il était connu pour savoir faire plein de chose en même temps !
Your Identity
La chose que tout le monde retient sur Chris, c'est sa voix. Où qu'il aille, s'il se met à parler, on le reconnaît tout de suite. C'est un contre-ténor pouvant couvrir trois octaves et une note. Autrement dit, il a une voix aiguë qui ressemble a celle d'une fille. Il n'a jamais mué. Ce qui fait craquer aussi l'assemblé, c'est le fait qu'il soit maniéré. Il y a les lettres 'GAY' écrit sur son front. Ce qui est bizarre c'est qu'une grande partie de ses fans sont des filles qui voudraient le rendre hétéro. On dit de lui qu'il est sexy, d'ailleurs il est passé dans un top des mecs célibataires les plus chauds. Mais lui, il ne se trouve pas si beau que ça, juste dans le bof. Il est facilement gêné face aux compliments. Tout le monde le sait, Chris n'a pas la grosse tête, mais alors pas du tout, surtout qu'il n'aime pas se voir a la télé. Il est du genre à répondre aux journalistes avec le sourire et en plaisantant avec eux. Idem avec les fans, même si certains tarés on réussit à le bloquer dans un ascenseur pendant de très longues minutes.
Chris est vraiment la personne avec qui rigoler, puisqu'il aime jouer les farceurs. Il reste tout de même mature. Il est aussi sarcastique avec des fois un humour décalé. Il est toujours partant pour un défi, tant que c'est possible, même si cela peut être un peu dangereux. Il pardonne facilement et ne reste pas dans ses retranchements pendant bien longtemps. Chris a le cœur sur la main, étant empathique, il n'y peut pas grand-chose puisqu'il arrive à décrypter les sentiments des autres et à vouloir réconforter celui dans le besoin. Chris est vraiment patient, du genre, il peut attendre des heures sans broncher.
C'est quelqu'un de vraiment intelligent, c'est un surdoué qui s'ignore. Il possède une très grande curiosité, aimant apprendre de nouvelles choses. Son imagination est pratiquement sans fin tout comme il est créatif. Il est aussi souvent plonger dans un livre, ayant apparemment le trait de rat de bibliothèque. Ce qui fait de lui un homme cultivé. Chris est assez calculateur sur les bords, ne pouvant pas s'empêcher de prévoir la suite des événements avec un chouia de perfectionnisme. C'est un touche à tout, voulant tout essayer.
Chris essaye de le cacher, mais c'est en fait un sacré pervers. Après tout, il est célibataire et c'est un mec. Donc quand il y a un torse nue dans son champ de vision, c'est pas lui qui va détourner la tête. Il reste pourtant un grand romantique, aimant les déballages de sentiments ainsi que les câlins.
Behind The Computer
| ✤ pseudo : Loki ✤ âge : 18 ans ✤ votre présence sur le forum : Le plus souvent, je l'espère ! ✤ pourquoi ce personnage : Parce que Chris Colfer est l'acteur qui m'a fait m'accepter tel que je suis. Je suis une licorne et fier de l'être ! ✤ votre avis sur le forum : Intriguant ✤ comment avez vous connu le forum : Forumactif. ✤ code du règlement : - Spoiler:
I want to be famous
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Exemple De RP
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Mercredi 6 Septembre, à la pause de l'après-midi. "Devenir ton ami était mon choix. Tomber amoureux était hors de mon contrôle."
Rare était ceux qui ignoraient ce qui se passait vraiment dans l'enceinte de l'académie d'Eroda. C'était une école et dans les écoles c'était toujours pareil. Il y avait une sorte de hiérarchie entre les élèves. Un peu comme la loi du plus fort. Les premiers jours d'école étaient souvent ceux qui comptaient le plus. Il y avait les populaires qui se mettaient en avant, généralement c'étaient de grande gueule et les moutons les suivaient sans poser de question. Si l'un disait de faire tel truc, les autres le faisaient. Il y avait le ou les intello(s) et le ou les perturbateur(s) de classes. Il y avait aussi le ou les geek(s) et le ou les loser(s) qui ne sortaient presque pas de leur univers, parlant informatique ou jeux vidéos. Puis il y avait ceux qui ne rentraient pas complètement dans une case, ceux qui étaient considéré comme bizarre et donc qu'on virait d'office sans se poser de question. Judicaël faisait partie de cette dernière catégorie. Au début, les gens l'avaient 'classé' en tant qu'intello parce qu'il levait souvent le doigt, alors qu'on venait à peine de commencer les cours. Mais était-ce de sa faute si cela l'intéressait d'étudier ? Mais son côté efféminé l'avait vite fait dépassé de cette case pour le mettre tout en bas de la chaîne alimentaire. C'était injuste. Mais la vie était injuste. Il n'y pouvait pas grand-chose. Mais ce n'était pas une raison pour s’apitoyer sur son sort ! Judicaël avait levé la tête et avait accepté ce cycle infernal d'insulte et de pointage de doigt. Il était préparé depuis longtemps. C'était comme avec sa famille, il n'allait pas se laisser marcher dessus sans rechigner. C'était comme ça. Et sa langue acérée fonctionnait à merveille, renvoyant des piques dans la face de ses adversaires. Si bien, qu'il avait hérité d'office quelques titres de nom assez vulgaire. De plus, il ne pouvait pas s'empêcher de remettre en place les perturbateurs de classes qui l'empêchaient de travailler.
Étant calculateur, il savait que ce moment-là allait arriver. Il le savait que certains de ses camarades de classes allaient en venir aux mains, juste pour lui faire peur, juste pour essayer de le faire taire. C'était simple à comprendre, mais cela n'empêchait pas qu'il n'allait pas arrêter d'être lui-même. C'était un renard courageux qui refusait de se laisser consumer par la tristesse ou la colère. De toute façon le mal que l'on faisait revenait toujours a l'envoyeur, ce n'était qu'une question de temps.
Ils l'avaient traîné dans les couloirs jusqu'au troisième étage, poussant la porte des toilettes réservée aux garçons. Comme toujours, c'était des lâches. Toujours a devoir être plus nombreux que la cible. Pas de courage. Nada. Des mauviettes. Judicaël avait gardé la tête haute, sachant d'avance ce qui allait se passer. Il craignait juste pour l'état de ses vêtements après. Il portait un pantalon slim noir un chouia serré, une chemise blanche sans manche en jean qui était par-dessus un haut rouge a manche courte, pour finir ses bottines étaient marron. Son sac en bandoulière marron avait rejoint le sol sans délicatesse, jeté par un des quatre individus néfastes. La voix aiguë de Judicaël, semblable à celle d'une fille, avait résonné dans la pièce.
<<- Hey le gorille fait attention a mes affaires ! Je sais qu'avec le peu d'intelligence que tu disposes, c'est compliqué de te comporter comme un être humain, mais fait un effort, veux-tu ?>>
Judicaël avait croisé les bras, comme s'il n'était pas une victime. Après tout, c'était le cas, il ne se considérait pas comme une victime. Une victime baissait tout le temps la tête en marchant, mais lui, il la gardait en hauteur et ne se laissait pas faire. Les mots étaient, néanmoins, la seule façon qu'il avait pour se défendre. Se rabattre sur les mains était se rabattre au niveau de ses adversaires. Et jamais, il ne comptait faire ce genre de chose, il n'était pas stupide. Celui qu'il venait d'insulter de gorille n'avait pas l'air d'avoir aimé être rabaissé a l'état d'animal, en témoignait la claque qu'il avait abattu sur la joue de Judicaël, faisant tourner la tête de ce dernier.
<<- Ta gueule, princesse. - En voilà un qui a reconnu mon statut de royauté, c'est bien mon petit laquais !>>
Un autre du groupe lui avait donné une claque a l'arrière de la tête, Judicaël l'avait foudroyé d'un regard, après avoir apporté sa main a l'impact. Le geste avait été légèrement féminisé, les autres avaient trouvé ça marrant. Non, vraiment, c'étaient débile. Pour le coup, il avait insulté le gorille. Mais la mise en bouche était terminé. On l'avait poussé jusqu'à une cabine, le faisant tomber a terre comme une poupée de chiffon.
<<- On va voir si tu feras toujours le malin, après une petite noyade dans la cuvette.>>
Le garçon l'avait saisi par les cheveux, tirant dessus sans ménagement dans le but de le guider jusqu'à l'endroit désiré. Judicaël avait laissé échapper un petit cri de douleur, bien loin d'être viril. En soit, ce qu'il avait le plus peur c'était que ces crétins oublient de le relever après le plongeon, mourir ainsi c'était pas ce qu'il désirait. Judicaël craignait aussi pour les désastres que sa peau, dont il prenait soin, allait subir. Il n'allait pas leur donner la tâche facile, essayant de se débattre. Sauf qu'il était tout seul et eux, quatre. Un de ses bourreaux lui avait tordu les bras dans son dos. Encore heureux, qu'il était contorsionniste, sinon il aurait eu mal. Sa tête s'approchait dangereusement de la cuvette.
Un justicier viendrait-il le sauver ?
Dernière édition par Chris Colfer le Sam 16 Sep 2017 - 1:09, édité 6 fois |
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