+ Jeunesse & Adolescence
Je suis le deuxième enfant de Leonie et Craig, un professeur d’anglais et un travailleur social et, bien que né à Melbourne qui est une grande ville, je n’ai pas toujours été un petit citadin à temps complet. Par période mes parents, mes frères Luke et Liam et moi, nous vivions à Bulman, en plein désert sur le territoire aborigène, une ville minuscule loin de tout et où mes géniteurs tenaient une espèce de petit magasin qui vendait de tout. Mes parents m’ont surnommé Kip car quand j’étais petit je n’arrivais pas à prononcer mon prénom correctement et disais aux gens que je m’appelais « Kiptoder », du coup, c’est devenu une plaisanterie dans la famille. Ce n’était pas le grand luxe de la ville, nous n’avions ni cinéma, ni salle de jeux ni quoi que ce soit d’autre mais pour les trois gosses que nous étions, c’était un véritable paradis. Si les gamins que je côtoyais le reste du temps à Melbourne avaient pu tout comme moi vivre au milieu des crocodiles et des buffles, ils n’en auraient pas cru leurs yeux mais pour moi, c’était une chose tout à fait normale. A l’heure actuelle, à l’âge adulte, je me dis qu’en fait quand on est un enfant, on peut être confronté à des choses totalement folles comme à contrario, tellement anodines, mais chaque souvenir, chaque émotion, restent gravés dans notre esprit à jamais de la même façon car on les vit intensément et sans se poser de question. Le reste du temps, nous retournions à Melbourne et ma vie ressemblait à celle de n’importe lequel de mes amis, j’aimais beaucoup cette manière de vivre, entre aventure quotidienne et confort de la ville. Est-ce que j’étais un gamin sans histoire ? Je dirais que je n’étais pas un petit monstre mais je n’étais pas totalement angélique non. Luke et moi nous aimions beaucoup faire enrager notre petit frère Liam en lui racontant des trucs débiles ou en lui faisant des farces dont il était la victime, mais, quand il fallait le défendre devant des personnes qui lui cherchaient des histoires ou plaider sa cause auprès des parents, nous redevenions des grand-frères protecteurs pour lui. Tous les trois, nous passions nos vies sur nos planches de surf, passion que nous avons toujours aujourd’hui, nous ne pourrions jamais vivre très longtemps loin de l’eau. J’ai eu une enfance que je souhaite être la même pour mes propres enfants, avec des règles certes mais où l’imagination et les bêtises étaient encouragées, du moment que personne ne se blessait, les parents étaient OK avec ce qu’on faisait. Quand j’étais adolescent, j’étais une sorte de Roméo chronique, j’étais constamment amoureux et très souvent les filles me mettaient au désespoir à un tel point que j’aurai pu faire n’importe quoi pour elles pourvu que je me sente aimé. J’ai étudié au Heathmont College dans la banlieue de Melbourne jusqu’à l’obtention du bac puis comme je voulais devenir acteur, j’ai continué mes études à l’American English at Screenwise Film &TV School for Actors à Sidney. En parallèle, j’ai eu plusieurs petits boulots avant de vraiment percer comme acteur, j’ai été ouvrier du bâtiment, serveur, barman et vendeur dans une boutique de surf.
+ Carrière
A ma sortie de Screewise, j’ai fait mes débuts dans une série pour la jeunesse
Guinevere Jones à l’âge de 19 ans où je tenais le rôle du roi Arthur. J’ai ensuite continué sur ma lancé en jouant dans la série
Home and Away où je jouais le personnage de Kim Hyde quand j’ai eu 21 ans. Je me suis installé à Sidney car c’était plus commode pour les tournages. J’ai reçu ma première récompense, le Logie Awards du nouveau jeune talent le plus populaire dans une série télévisée dramatique pour
Home and Away. Mais ce n’était pas encore assez pour moi, je voulais des rôles plus importants et en 2007 j’ai pris la décision d’aller m’installer aux Etats Unis car je savais qu’il n’y avait que là-bas que j’aurais de réelles chances de percer dans l’industrie cinématographique à l’échelle internationale. Cette chance est enfin arrivée en 2009, ce fut le film
Star Trek de J.J Abrahms où je jouais le rôle du père de Jim Kirk, je n’ai pas été longtemps à l’écran lors de cette production mais elle a marqué les esprits du public mais surtout des gens du métier. La même année j’ai enchainé avec
A perfect gateway avec en co-star Milla Jovovich dans. Mais LE rôle qui m’a vraiment lancé, celui qui m’a valu mon premier gros succès, c’est celui de Thor dans le film éponyme
Thor sorti en 2011. J’avais enfin atteint le but que je m’étais fixé et de la meilleure des façons possibles, en rejoignant l’industrie des blockbusters avec Marvel. L’année suivante j’ai été sur
Avengers, où je reprenais mon rôle de Thor qui rejoignait l’équipe des Avengers composée entre autres d’Iron Man, Captain America, Hulk, Loki…tous les efforts que j’avais fournis payaient enfin et j’atteignais la consécration en rejoignant cette énorme franchise. S’en suivent ensuite
Blanche Neige et le chasseur avec Kristen Stewart et Charlize Theron et
L’aube rouge, toujours en 2012, je me faisais connaitre pour d’autre rôle que celui de Thor même si pour le public j’étais encore très lié à ce personnage. En 2013 c’est un tout autre registre que j’ai exploré en interprétant le rôle d’un pilote de formule 1 dans le film
Rush. En 2015 j’ai repris le rôle de Thor pour
Avengers : l’Ere d’Ultron. La même année un autre film est sorti dans un registre que je n’avais pas encore exploré, celui du film historique, la critique n’a pas été au rendez-vous pour la sortie de
Au cœur de l’océan, c’était assez déprimant car j’avais l’impression que le public ne voulait me voir que dans le même genre de film, cela ne m’a tout de même pas découragé. Le film suivant
Le chasseur et la Reine des Glaces, ou je reprenais mon rôle de
Blanche Neige et le Chasseur n’a lui non plus rencontré son public.
SOS Fantomes est sorti en 2016 et je me suis vraiment amusé à jouer le personnage de Kevin, assistant de l’équipe des Ghostbusters, un jeune homme séduisant mais terriblement idiot, c’était un vraiment bonheur de pouvoir jouer un rôle où je pouvais forcer le trait comique, de plus j’ai reçu de bonnes critiques pour cette interprétation. 2017 a été marquée par le retour de
Thor dans Thor : Ragnarok qui de tous les volets de la trilogie est le préféré du public. J’ai enchainé les tournages Marvel durant cette année qui a été très éprouvante pour ma vie sentimentale et familiale en tournant coup sur coup
Avengers : Infinity War et
Avengers : Endgame, pour toute l’équipe cela a été le jackpot au niveau des critiques dans le monde entier, c’était vraiment la folie partout où nous allions pour la promotion de chaque film. Pour
M.I.B International en 2019, j’ai eu la chance de jouer avec Liam Neeson et Emma Thompson, deux grands du cinéma ainsi que Tessa Thompson que j’avais déjà rencontré sur
Ragnarok. C’était un sacré challenge que de reprendre la suite de cette série de film tant le duo Will Smith et Tommy Lee Jones avait marqué les esprits.
En parallèle à ces productions, je me suis consacré à un autre projet que j’ai précédemment évoqué.
Limitless est une série documentaire que j’ai fait pour Nationnal Geographic dans laquelle je me suis lancé dans des challenges les plus fous les uns que les autres pour mettre mon corps à l’épreuve et découvrir comment prolonger la vie et être en meilleure santé pour vivre plus longtemps grâce à la pratique du sport, l’adoption d’une autre hygiène de vie et l’observation de conseils médicaux de différents experts. Cette aventure a duré un an et à chaque épisode, j’ai appris un peu plus sur moi et sur la vie, j’ai vu le monde qui m’entourait d’une autre façon, j’ai appris à vivre chaque seconde à 100%. J’ai malheureusement appris une mauvaise nouvelle durant l’un des épisodes où j’ai passé un test de dépistage génétique concernant la maladie d’Alzheimer : j’ai 10 fois plus de chances qu’une personne dite « normale » de développer la maladie dont est déjà atteint mon grand-père et je dois avouer que cela m’a fait voir la vie autrement. J’ai décidé de lever le pied en ce qui concerne ma carrière, de faire une pause pour mettre toutes les chances de mon coté en ce qui concerne ma santé. Je fais donc une pause indéterminée pour mettre à profit les nouvelles choses que j’ai apprise durant ce programme et qui devraient m’aider à éviter au maximum de développer la maladie.
+ Vie Privée
J’ai rencontré Elsa Pataky, mon épouse et la mère de nos trois enfants en 2010. L’ainée, India Rose est âgée de 11 ans et nos jumeaux Tristan et Sasha sont eux âgés de 9 ans. C’est notre agent commun qui nous a présent en 2010, nous nous sommes mariés même pas 6 mois plus tard suite à un véritable coup de foudre. Elsa, bien qu’elle travaille dans le même milieu que moi, a toujours été plus présente que moi à la maison ce qui a créé des tensions dans notre couple car selon elle, je ne suis pas assez présent et depuis la naissance de nos enfants, je n’ai presque jamais été là. Des disputes et des crises perpétuelles ont mis à mal notre vie de famille et notre relation de couple et, même si j’ai voulu faire une pause dans ma carrière, le mal était fait, elle m’a quitté et a demandé le divorce. Nous sommes en pleines négociations en ce qui concerne la garde des enfants mais chacun de nous veut le meilleur pour eux et nous sommes bien décidés à trouver un terrain d’entente pour les préserver.
+ Votre Installation à Astoria
Quand j’ai décidé de faire ma pause professionnelle pour me consacrer à ma famille et préserver ma santé, Elsa et moi avons jugé nécessaire de quitter l’Australie pour nous installer à nouveaux aux Etats Unis. C’était un nouveau départ et un choix qui nous semblait judicieux à ce moment-là. Mais quelques semaines après notre arrivée à Astoria, cette petite ville tranquille où il faisait bon vivre aux allures de cartes postale, tout a basculé. Elsa a demandé le divorce et s’est installée en ville alors que moi je suis resté dans notre maison de West Coast. Au début, j’ai cru que le fait de prendre du temps pour eux résoudrait nos problèmes mais il s’est avéré que nos problèmes étaient bien trop importants et que nos différents étaient irréconciliables. Je vois mes enfants le plus souvent possible, Elsa sait que j’en ai besoin mais ce n’est pas la même chose qu’une vraie vie de famille, je sais que j’ai beaucoup de tort dans cette situation et je l’accepte même si cela fait mal. Je pense que vivre à Astoria va m’aider à prendre un nouveau départ, que ce soit au niveau personnel ou même professionnel, je ne sais pas de quoi ma vie future sera faite mais j’ai bon espoir de retrouver un certain équilibre.
+ Un autre point important ?
Vu que j’ai du temps devant moi, je vais tenter de contacter des associations dans lesquelles je pourrais m’investir afin de soutenir diverses causes qui sont importantes à mes yeux. Comme en Australie, je compte organiser des collectes de fonds pour aider les différentes entités associatives de la région, je jouis d’une grande notoriété alors autant m’en servir pour faire avancer les choses.