Pull me close, wrap me in your aching arms. ft. @Ben Barnes Adelaide a terminé ses prises pour la journée. Elle pourrait quitter le studio et rejoindre sa fille gardée par sa mère mais, une autre option s’offre à elle : retrouver Ben qui est entrain de tourner dans un autre endroit du studio. La ville améliore ses infrastructures afin de mieux accueillir de gros projets hollywoodiens. Des efforts qui sont évidemment bien reçus par les habitants. Adelaide n’ose même pas imaginer l’organisation si l’un d’eux tournait à Los Angeles. Ils se voient moins depuis deux mois à cause du travail. C’est un combat permanent pour leur famille mais, aussi pour leur couple. C’est à son tour de lui rendre visite et passer de précieuses minutes sans que Tricia soit dans les alentours. En récupérant son téléphone, elle lit un article paru dans l’après-midi. Il y a bien eu des paparazzis à la plage. Des photos ont été prises durant son échange avec Hayden. La jeune femme ne s’en soucie pas davantage. Elle avait prévenu Ben par message et le visage de Tricia est caché. Les paparazzis ne prennent plus le risque car les procès coutent chers dès qu’on touche aux enfants.

L’équipe technique l’oriente vers les lieux annexes. Attend-il une nouvelle prise ou a-t-il terminé sa journée ? Excellente question. On ne sait jamais quand le clap de fin est utilisé dans ce travail. Il suffit qu’un réalisateur ne soit pas satisfait de la lumière et tout le cadrage est à revoir. Après plusieurs minutes à sa recherche, Ben apparait enfin dans son champ de vision. « J’en déduis avec ta tenue que t'as pas terminé. » s’exclame-t-elle avant de le rejoindre. Ou il n’a pas encore pris le temps de se changer. Adelaide voulait lui proposer de boire un verre en ville mais, cette idée ne tombe pas au bon moment. « Ca a été la journée ? » demande-t-elle avant de se faufiler dans ses bras.

Pull me close, wrap me in your aching arms. ft. @Ben Barnes Ben lui annonce que l’équipe a organisé un retake. C’est le souci quand on est acteur : être le pantin des réalisateurs. L’interdiction de se plaindre. Elle s’agrippe à son petit ami durant ces précieuses secondes à ses cotés. Elle le dévore du regard, sans modération. Ben est tellement attirant comme Zorro, impossible de le nier. « Vas-y, je t’attends. J’vais commander pour ce soir. » Un dernier baiser avant de se détacher difficilement de l’anglais. S’ils se sont marchés sur les pieds durant six mois, le retour à la réalité est atroce. Ben préparait ses rôles quand elle était enceinte. Il ne se passait pas une journée sans qu’ils soient ensemble à la maison.

La jeune femme n’a pas pris son téléphone de la journée. Il est toujours éteint afin d’éviter toute distraction. Un exercice complexe pour une Adelaide passant sa vie sur le portable ou son ordinateur. Elle aurait dû le garder encore dans son sac.

L’australienne s’assied derrière l’équipe technique. En l’allumant, il se met à vibrer une bonne vingtaine de fois. Des notifications d’un site people mais, aussi des appels manqués venant de ses proches. Des messages lui demandant des nouvelles, qu’on la rappelle. Si c’était vrai tout ce qui était écrit sur internet. La jeune femme est dans l’incompréhension la plus totale. L’article entre Hayden et Adelaide est sorti mais rien d’alarmant d’après elle. Ce qui la tourmente, c’est une autre rumeur. Un article ayant mis en ligne la capture d’écran d’une conversation. Ben aurait un enfant avec Melissa, son ex-petite amie. Elle voulait seulement commander du chinois, bordel !

Elle ne réalise même pas le temps qu’elle passe sur son écran. Ben avait terminé ses prises et il ne doute pas de l’ouragan dans la sphère people. « Ben, t’as repris contact avec Melissa ? » Le ton est plus froid, voire glacial. Sa voix tremble, tout comme le corps entier. Chaque minute supplémentaire sur son téléphone a eu le don d’augmenter le stress. Il ne vaut mieux pas prendre sa tension à cet instant.  

Pull me close, wrap me in your aching arms. ft. @Ben Barnes Malgré des emplois du temp surchargés, ils réussissent à y intégrer des instants en famille. Conscients que rien est acquis. S’il y a bien un couple qui le sait, c’est celui-ci. On ne peut oublier le passé mais il faut y travailler. Des épreuves se succédant en huit ans. De la fausse couche au mariage annulé, des retrouvailles survoltées au tournage de Bonnie & Clyde, du décès de la maman de Ben à l’arrivée de leur fille.. Il s’en est passé des évènements et ces derniers construisent leurs caractère mais, aussi leur relation. « Oui, vas-y ! Ramène vite ton sexy petit cul de Zorro. » Dit-elle avant de lui voler un dernier baiser et taper ses fesses dans le but qu’il aille faire ses scènes.

Cette bonne humeur change brusquement en allumant son téléphone. De nombreux appels manqués mais aussi des messages et des notifications à foison. On le sait quand un scandal arrive en pleine face. « La salope ! » Adelaide se décompose en lisant les articles, surtout en observant la capture d’écran. Elle essaie de prêcher le vrai du faux mais les preuves manquent dans ce discours.

Quand Ben revient de ses prises, elle n’a même pas le courage de lui résumer la situation. La jeune femme reste assise sur l’une des chaises située à quelques pas de la loge de l’anglais. « Va chercher ton téléphone. » Ben se doute qu’un évènement est paru dans les médias. Elle le rejoint dans la loge en lui ayant laissé le temps de réaliser ce nouveau scandale.

Adelaide ne veut pas y croire et pourtant, c’est tout à fait plausible. Après avoir fait des recherches, le bébé de Melissa est brun et plus âgé que Tricia. D’après certains médias, Ben et son ex petite amie ont assisté à des évènements professionnels. Impossible de savoir s’ils se sont adressés la parole mais, c’est suffisant pour alimenter les médias. « Ca tient debout.. t’étais distant, vous avez participé à des évènements dont vous étiez invités tous les deux, il est brun.. » dit-elle, sachant que sa réponse ne lui plairait pas. Ben est complètement chamboulés par l’annonce mais, c’est aussi son cas. S’il y a eu des évènements communs, Adelaide ne peut pas non plus oublier cette période durant laquelle il était distant. « Tu l’as vu quand.. ou écrit quand pour la dernière fois ? »