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| Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:03 | |
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Armand DouglasHammer
Ϟ âge : 34 ans Ϟ date et lieu de naissance : 28 août 1986 à Los Angeles Ϟ statut : DivorcéϞ métier : Acteur Ϟ groupe : True Color
Your Story
Je suis né à Los Angeles mais j'ai vécu les premières années de ma vie au Texas et aux Iles Caïmans. Ces deux endroits sont maintenant chers à mon cœur, le Texas c'était pour moi synonyme de longues promenades dans la prairie, où mon père mon petit frère Viktor et moi nous allions pêcher, où l'on partait en randonnée durant plusieurs jours et où l'on campait à la belle étoile, les Caïmans, j'y ai découvert l'une de mes plus grandes passions, le surf, je vivais quasiment sur ma planche du matin au soir, là où j'ai échangé mon premier baiser lors d'une fête autour d'un feu de camp, je n'oublierais jamais ces moments, ces deux lieux qui pour moi ont été mon foyer. Nous sommes repartis vivre à Los Angeles quand j'avais 13 ans, j'ai eu du mal à m'adapter dans les premiers temps, moi qui étais épris de liberté, je me suis retrouvé dans une école privée catholique, je dois avouer qu'au départ, j'ai détesté ça. L'uniforme, les règles, ce n'était pas pour moi, mes parents étaient stricts, je ne pouvais qu'accepter cette éducation même si j'ai bien essayé de me rebeller et de demander à aller dans une école "normale", on m'a expliqué que chez les Hammer, de père en fils, on se devait de faire partie de l'élite, que nous n'étions pas n'importe qui. J'ai tout fait pour les faire changer d'avis, faisant les pires bêtises en cours, j'étais souvent en retenue mais au moins j'avais fait rire mes camarades de classe. Un de mes professeurs s'est aperçu que j'aimais bien faire le pitre et que j'aimais beaucoup la littérature, il m'a proposé de venir après les cours à un atelier théâtre qu'il animait. J'y suis allé par curiosité, j'avais peur que cela m'ennuie, je m'étais mis en tête que dans ce genre d'école on ne devait jouer que des œuvres rébarbatives, je m'étais trompé. Je suis resté, y suis revenu une nouvelle fois, et j'y ai attrapé le virus du théâtre et du jeu de scène, c'était décidé : je serais un jour acteur ! Moi pour qui aller en cours était un calvaire, j'ai depuis lors beaucoup aimé cette école car je m'y étais fait des amis dans le club de théâtre. La vie est devenue plus belle, j'étais enfin heureux, j'avais retrouvé un sens à ma vie, moi qui pensais me morfondre dans une vie qui n'était plus la mienne après avoir vécu une petite enfance idyllique, je reprenais espoir, je ne finirais pas homme d'affaire comme mon père et mon grand-père, eux qui selon moi ne vivaient que pour l'argent. J'ai vécu ma première histoire d'amour, ma première rupture...c'est étrange...j'arrive à peine à me rappeler son prénom et son apparence...j'étais jeune et un peu idiot comme tous les garçons de 15 ans, je l'avoue, je ne pensais qu'à m'amuser et je ne prenais pas l'amour au sérieux. Je faisais souvent le mur la nuit, piquant l'une des voitures hors de prix de papa alors que je n'avais même pas encore mon permis de conduire et partais en virée avec mes potes. J'ai une confession à faire, mon paternel m'a quelques fois fait sortir du poste de police en faisant jouer ses relations, ça servait bien d'être un fils à papa. Jusqu'à la fois de trop. Un soir, alors que j'avais une fois de plus un peu trop abusé de la boisson, j'ai atterri avec ma voiture dans la piscine de notre propriété, j'ai juste dit "oups, je crois que c'est pas là le garage !", hilare, j'avais signé mon arrêt de mort. J'ai réussi à me faire coller en pension à 17 ans, je n'ai même pas eu la possibilité d'avoir un procès en règles devant toute la famille réunie, parents, grands-parents, oncles et tantes. J'ai fait ma dernière année de lycée à Saint Patrick Saint Vincent à San Francisco, l'année la plus longue de ma vie, imaginez un genre de prison avec des bonnes sœurs pour gardiens, je n'ai pu qu'étudier et me tenir calme, contraint et forcé. L'avantage de cet "emprisonnement" comme j'aimais le clamer haut et fort à chaque fois que je voyais mes parents ou les avais au téléphone, est que j'ai fait une très bonne année scolaire et que j'ai eu mon diplôme haut la main. Je voulais tenter d'être acteur, passer des auditions tout de suite mais mes parents m'ont convaincu de faire un parcours universitaire car cela serait toujours plus bénéfique pour moi que d'avoir uniquement mon diplôme de fin d'études. J'ai donc intégré le Pasadena City College et par la suite UCLA, l'école de théâtre et de télévision de Los Angeles.
J'ai eu mon premier véritable rôle dans la comédie musicale "Annie" où j'incarnais Rooster Hannigan, le succès que j'ai récolté m'a conforté dans mon idée que j'étais fait pour ça, pour jouer, pour être sous le feu des projecteurs. J'ai par la suite eu de petits rôles dans des pièces et films mais sans vraiment percer, tourné dans quelques épisodes de séries telles que Gossip Girl, Veronica Mars et Desperate Housewives, puis j'ai enfin pu participer à un film où j'ai pu me faire connaitre. J'ai incarné deux frères jumeaux dans The Social Network, film relatant la création de Facebook. J'avais 24 ans et je touchais enfin au but avec cette production qui a très bien fonctionné. C'est cette année-là que j'ai épousé Elizabeth Chambers. Le 22 mai 2010, nous nous sommes unis pour créer notre famille, c'était important pour ma femme et nos parents, moi je ne voyais pas ça vraiment utile car je l'aimais, c'était tout ce qui comptait, mais ma famille, toujours très pratiquante et conservatrice ne voulait pas que nos futurs enfants naissent dans le péché, j'acceptais mais pour moi, l'amour que j'éprouvais pour Elizabeth me suffisait. Les tournages se sont par la suite enchainés, j'étais très demandé après ma performance dans le rôle des jumeaux Winklevoss et j'ai eu l'infime honneur d'être dirigé par Clint Eastwood dans le film "J.Edgar" dans lequel j'incarnais Clyde Tolson, le bras droit et amant du premier directeur du FBI, incarné par Leonardo Di Caprio. J'étais enfin reconnu comme un acteur prometteur, j'ai poursuivi ma route avec d'autres rôles toujours plus intéressants et différents, ont suivi Blanche Neige, Lone Ranger, The Man from U.N.C.L.E entre autres. Ma carrière et ma vie personnelle étaient tout ce dont j'avais rêvé, Elizabeth m'avait donné une magnifique petite fille nommée Harper en 2014, je pensais alors que ma vie ne pourrait jamais être plus heureuse.
En 2016, j'ai débuté le tournage d'un film en Italie, "Call me by your name", une histoire d'amour entre un étudiant et un adolescent, avec pour co-star un jeune acteur de 21 ans, Timothée Chalamet, j'avais entendu parler de lui mais je ne l'avais jamais croisé. Luca Guadagnino, le réalisateur du film, avait tenu à ce que nous à ce que nous soyons en osmose et s'occupait de nous comme une vraie mère poule, allant même jusqu'à nous préparer des petits plats. Je me suis beaucoup rapproché de mon partenaire, Timothée et moi nous nous sommes tout de suite bien entendu, même avec notre différence d'âge, le courant est passé tout de suite, son professionnalisme, son humour, il était une véritable bouffée d'air frais pour moi qui étais loin de ma famille et aurais pu broyer du noir dans ma chambre à la nuit tombée. On était lui et moi tout le temps ensembles, une réelle complicité est née entre nous, j'aimais beaucoup rire de tout avec Tim. Dès le deuxième jour du tournage...il s'est produit une chose que je n'avais pas imaginé faisable... notre réalisateur nous a fait faire une lecture et nous a demandé de nous embrasser, comme ça, à froid, sans aucune préparation. J'étais nerveux, je ne m'attendais pas à ce que cela se produise si tôt, je me suis approché de son visage...et là...j'ai été hypnotisé par deux magnifiques yeux verts qui me regardaient intensément... je n'ai plus réfléchi, je l'ai embrassé avec toute la douceur que je pouvais mettre dans un baiser, oubliant tout ce qui se passait autour de nous. Ce n'est que quand Luca a parlé pour nous dire que c'était parfait que j'ai enfin repris mes esprits. J'étais troublé, je pense que Tim également mais je n'ai jamais été certain, nous nous sommes remis au travail et j'ai bien vite oublié ce moment si charnel et perturbant, après tout j'étais acteur et c'était les aléas du métier. L'ambiance sur le plateau était vraiment étrange car Luca avait voulu qu'on tourne selon la chronologie de l'histoire d'Elio et Oliver, je découvrais Tim, son jeu, chaque jour c'était de plus en plus une découverte de ce jeune homme qui à présent était entré dans ma vie bien plus que je ne le pensais. On était vraiment fusionnels, sur le plateau et tous les soirs quand nous répétions nos textes. La pression psychologique est montée d'un cran quand nous en sommes arrivés aux scènes de nus, mais là encore, j'ai plaisanté avec Tim, mais il y avait à chaque fois que l'on se touchait un frisson que j'essayais d'oublier dès que la prise était finie mettant cela sur le fait que je m'identifiais peut-être un peu trop à mon personnage et que c'était normal vu que nous ne nous quittions quasiment jamais mon partenaire et moi. Le tournage s'est terminé au bout d'un mois, nous sommes tous les deux retournés à nos vies respectives, j'étais heureux de retrouver ma famille.
Le film a été projeté pour la première fois au festival de Sundance, j'ai été ému et ai revécu chaque moment de ce que j'avais vécu durant le tournage avec Tim. J'étais assis à côté de Beth et pourtant, mon regard ne cessait d'être attiré par le jeune homme qui était à ma gauche, c'était tellement éprouvant de nous revoir ainsi, l'un et l'autre à l'écran, nous embrassant au bord de la rivière, ou, le rendez-vous sur la terrasse à minuit, mon cœur et mon esprit étaient en ébullition, le réel et la fiction se superposaient, j'ai commencé à suffoquer, mon cœur battait à tout rompre, j'ai dû sortir de la salle de projection pour me rendre aux toilettes et reprendre mes esprits. Je me regardais dans le miroir et me posais mille questions. Est-ce que je devenais fou ? Est-ce que je n'arrivais pas à me défaire de mon rôle ? Ou bien...étais-je en train de m'apercevoir que Timothée était bien plus qu'un ami pour moi ? Ma femme est venue me rejoindre aux toilettes, elle s'inquiétait car cela faisait plus de 20 minutes que je m'y étais enfermé. Je me suis passé de l'eau sur le visage et suis sorti, j'ai regagné mon siège avec Beth, Tim m'a fait un petit sourire inquiet, je lui ai machinalement embrassé le front en me rasseyant pour le rassurer, mais surtout, pour me rassurer moi-même. Tout irait bien, je m'étais juste laissé gagner par l'histoire et l'émotion qui en dégageait. Il y a eu la promo, on est allé sur des tas de plateaux de télévision, on a fait des tas d'interviews, on riait, on était très proches, les journalistes adoraient ça et moi aussi, être avec Tim était devenu tellement naturel, il était devenu aussi important pour moi que ma famille, peut-être un peu trop mais je ne voulais pas y penser. Beth a ensuite accouché de Ford, notre petit garçon, j'ai passé quelques mois sans voir Tim, il me manquait mais on s'appelait tous les jours en Facetime, Beth me disait que si elle ne me savait pas foncièrement hétérosexuel, elle aurait pu se poser des questions... et moi dans tout ça ? Je me contentais de sourire, qu'aurais-je pu faire d'autre...
Timothée nous a invité chez lui pour un weekend de détente fin septembre 2018, il vivait depuis quelques temps à Astoria, une jolie ville qui n'avait rien à voir avec Los Angeles ou bien New York. Le weekend a été pour moi l'occasion de le revoir, d'être proche de lui, de pouvoir le frôler, sentir son odeur, entendre résonner son rire, pouvoir capter son regard. Nous avons passé d'excellents moments ensembles, Beth a adoré l'endroit, elle est même tombée amoureuse d'une petite boutique qui selon elle ferait une jolie pâtisserie, j'ai plaisanté en disant qu'on n'avait qu'à s'installer ici, tout le monde a ri mais j'étais sérieux dans une certaine mesure. Nous sommes rentrés à la maison et Astoria revenait souvent dans nos conversations, Beth était tombée amoureuse de la ville, des gens, elle plaisantait même en disant que je pourrais être proche de mon "petit frère" comme elle appelait Tim. Au fil du temps, les simples conservations sont devenues des projets, nous avons décidé de nous installer à Astoria et nous avons passé les fêtes de Noel de 2018 dans notre nouveau chez nous. Je voyais très souvent Tim, on allait faire du sport ensemble, on se faisait répéter nos rôles, Beth était très occupée, elle avait finalement ouvert sa pâtisserie, c'était son bébé, elle avait beaucoup de succès.
Un jour, alors que Tim et moi étions seul chez moi et qu'on était en train de regarder la télévision sur mon canapé, il y a eu un rayon de soleil qui a éclairé ses magnifiques boucles brunes, j'ai regardé son profil, son nez, sa mâchoire, je détaillais chaque trait de son visage, il a senti que je l'observais, il s'est tourné vers moi, et, comme en Italie, je me suis perdu dans le vert de ses si beaux yeux, je n'ai pas pu me retenir, j'ai posé mes lèvres sur les siennes, sauf que là, je ne jouais pas, c'était la réalité. J'ai eu la surprise qu'il réponde à mon baiser, d'abord timidement, puis d’une manière un peu plus appuyée, il s'est retrouvé sur mes genoux, je n'ai jamais plus voulu le lâcher. Je le savais à présent et ne voulais plus me le cacher : j'étais amoureux de Tim.
C'est à ce moment-là que tout a débuté entre nous.
Nous avons dû nous cacher pour ne pas que Beth soupçonne quoi que ce soit, nous fixant rendez-vous dans des endroits discrets, jamais chez moi, cela aurait été trop risqué et je respectais trop notre espace familial. Tim était devenu ma drogue, je lui avais avoué mes sentiments, ils étaient les mêmes que les siens, j'étais pour la première fois fou amoureux d'un homme et j'aimais ça, cela me paraissait tellement évident que je ne me suis jamais posé de question sur ma soudaine bisexualité.
Les relations avec Beth ont malheureusement changé, je m'éloignais, j'avais certainement encore des sentiments pour elle mais ils n'étaient plus du tout à la hauteur de ce que j'éprouvais pour Tim. Nous avons cessé de faire l'amour, j'arrivais à peine à me laisser toucher par elle sans avoir envie de m'écarter mais je rentrais tout de même tous les soirs chez moi. Tim le supportait assez difficilement mais au bout de quelques temps, cela était devenu une véritable torture pour lui de m'imaginer dormir avec elle chaque nuit et de me réveiller chaque matin également avec elle. Je ne supportais plus cette situation et voir mon amour souffrir par ma faut m'était intolérable, je suis rentré chez moi mais, cette fois ci, pour en ressortir trois heures plus tard avec mes bagages et sans mon alliance après être allé embrasser mes enfants qui étaient déjà endormis.
J'avais quitté Beth, je lui avais tout avoué, que j'aimais Tim, que je voulais vivre avec lui, que je ne voulais plus nous faire plus de mal.
Je me suis installé à l'hôtel, je ne voulais pas que Beth se servent de mon départ et du fait que j'aurais pu m'installer chez Tim pour obtenir la garde exclusive des enfants, je savais que je laisserais des plumes dans notre divorce, je lui laisserais tout si elle le désirait mais surtout pas mes enfants.
Quelques jours plus tard, je suis tombé sur un article dans le journal disant que Beth était enceinte de notre troisième enfant. Je n'y croyais pas, c'était impossible, je ne l'avais pas touchée depuis plusieurs mois, elle ne pouvait que mentir. J'ai tout de suite appelé Tim, il ne m'a pas répondu malgré mes appels et messages, je n'aimais pas ça, son silence ne pouvait dire qu'une chose : il avait lu ce satané article. Je me suis précipité chez lui, il m'a tout de suite accusé de lui avoir menti, que je jouais un double jeu. Je lui ai juré que cet enfant n'était pas le miens, que je n'avais plus couché avec ma femme depuis plus de 7 mois, qu'il était impossible qu'elle soit enceinte de moi, que tout cela n'était qu'un tissu de mensonges. Il n'a rien voulu savoir et m'a mis à la porte. J'ai alors décidé de prouver que cet enfant ne pouvait pas être de moi, que soit elle mentait et avait inventé cette grossesse ou qu'elle était bien enceinte mais que cet enfant était d'un autre. J'ai donc payé un détective privé pour qu'il trouve des preuves, il l'a suivie, fait une enquête sur elle, et quelques jours plus tard j'ai pu prouver à Tim qu'elle avait bien un amant et qu'il était le père de l'enfant. J'ai fait venir ma femme à mon hôtel et devant Tim je lui ai fait avouer que cet enfant n'avait jamais été de moi mais de son amant, photos à l'appui. Je l'ai menacée de tout divulguer à la presse. Elle a avoué avoir voulu me retenir, que cet enfant n'était pas de moi et qu'elle voulait détruire ma relation avec Tim.
Deux mois plus tard, nous étions divorcés. Je me suis installé avec Tim, pouvant enfin vivre mon amour avec lui. Nous avons acheté une maison. Mes enfants venaient une semaine sur deux vivre avec nous, j'étais enfin heureux. Nous avions des tournages qui nous tenaient éloignés de la maison mais dès que ceux-ci étaient terminés nous rentrions le plus rapidement possible à Astoria ou bien nous nous accordions de petits séjours pour nous retrouver.
Je me suis plongé dans le travail, devenant un véritable workaholic, me rendant de tournages en tournages sans quasiment jamais m'arrêter. Ma relation avec Tim m'a donné un regain de jeunesse et j'avais l'impression d'avoir à nouveau 20 ans et d'être capable de bouger des montagnes. Tim a souffert de mes absences, lui, quand il finissait un tournage prenait toujours au moins un mois pour rester à la la maison, pour qu'on se retrouve avant d'en débuter un nouveau. Moi, je n'ai pas vu cela sous le même angle, je me disais qu'on s'aimait, que cela suffisait, qu'on allait bien, je ne comprenais pas pourquoi il se morfondait ainsi alors qu'on s'appelait, qu'on se voyait en vidéo, sauf que lui, ça ne lui suffisait pas, il voulait me toucher, se réveiller à mes côtés. Je n'ai rien vu venir...Timothée est parti. Il a eu besoin de prendre ses distances, de réfléchir, et surtout, loin de moi pour se ressourcer, se recentrer sur lui-même. Mais avant de me quitter, il a voulu une dernière nuit avec moi, elle a été aussi belle que déchirante, je ne voulais pas qu'il parte mais je ne pouvais non plus le retenir contre son gré.
La pandémie a scellé notre sort et a décidé que nous devrions cohabiter. L'atmosphère était pesante et notre maison pourtant si vaste était devenue bien trop petite pour nous deux.
Ce qui devait être un break pour reprendre notre souffle, pour tenter de trouver une solution à nos problèmes en nous éloignant quelques temps n'a pas pu être possible et la situation s'est envenimée entre nous. Tim a vidé son dressing et un beau matin, j'ai trouvé un mot d'adieu sur le comptoir de la cuisine. J'ai cru que le sol s'ouvrait sous mes pieds, l'amour de ma vie m'avait quitté et ce à cause de ma propre connerie, car oui, il fallait vraiment être un triple con pour faire fuir l'homme que vous aimez car vous êtes trop égoïste et pensez que son amour est acquis. J'ai attendu...plusieurs mois. Il voyageait en Europe, au Canada, à New York mais il ne rentrait jamais. Je devenais haineux, que je haïssais ce que nous étions devenus et commençant à me dire que notre histoire n'aurait jamais dû exister. J'ai réfléchi, je me suis dit qu'il y avait deux personnes qui comptait pout moi plus que tout et que j'avais négligé eux aussi. Je savais qu'eux aussi je risquais de le perdre si je ne me reprenais pas. J'ai fait mes valises après avoir décidé de partir pour les Caïmans où leur mère s'était installée dans la maison que je possédais sur l'ile et qu'elle avait obtenue suite à notre divorce. J'avais moi aussi besoin de changer d'air et me ressourcer là-bas auprès de mes enfants serait la meilleure des thérapies. C'est ce jour-là que Tim a décidé de rentrer, je me demande comment j'ai fait pour me contenir face à lui, j'ai eu envie de le coller contre un mur, de passer mes nerfs sur lui mais jamais je n'aurais pu lever la main sur lui, je l'avais trop aimé et le respectais encore trop pour agir ainsi avec lui. Il a été surpris de voir que je m'en allais à mon tour, a dit qu'il ne comprenait pas. J'avais la colère froide, il abusait vraiment en croyant pouvoir revenir ainsi, comme si de rien n'était alors qu'il m'avait abandonné durant tous ces mois. Je suis parti, la mort dans l'âme mais il fallait que l'un de nous prenne une décision pour notre bien.
Cela fait maintenant deux mois que j'ai quitté Tim...deux mois où je peux voir tous les jours mes enfants, où l'on passe des moments géniaux ensembles...mais cela fait aussi deux mois que je dépéris à petit feu. J'ai très vite compris que j'avais fait la pire erreur de ma vie en quittant Timothée. J'ai été contacté par mon avocat qui voulait que nous parlions de ma situation après mon divorce avec Beth, il m'a également indiqué qu'il avait des propositions de placements à me faire et qu'il avait reçu des offres pour la maison que Tim et moi avons en commun. Je suis de retour à Astoria pour régler mes affaires.
Enfin...pas seulement.
Je dois réparer mon erreur avec Tim, et, même s'il ne veut sûrement plus de moi, essayer de redevenir son ami car bien que j'ai toujours des sentiments pour lui, je préfère cela à l'idée de ne plus l'avoir du tout dans ma vie.
Your Identity
Armie est d'un naturel patient, il donnera toujours aux gens plusieurs chances de se rattraper mais quand il s'aperçoit qu'on le prend pour un imbécile ça peut lui faire perdre son calme et la personne qui a réussi à s'attirer ses foudres va le payer très cher, surtout si c'est un homme, là il pourrait même jouer des poings bien que cela soit encore assez rare qu'il en arrive à ces extrémités en termes de violence. Il a déjà eu maille à partir avec des paparazzi qui tentaient de prendre des clichés de ses enfants, cela s’est mal finit pour au moins l’un d’entre eux, son appareil photo n’étant plus qu’un lointain souvenir. Il entretient son corps, fait de longues séances en salle en temps normal, mais avec la pandémie, il s'entraine seul chez lui ou part courir au moins 2 heures chaque matin, il se vide la tête de cette façon, chacun sa drogue, lui c'est l'adénaline. Le blond est une personne qui aime séduire, c'est quasiment vital pour lui, il ne peut résister à une joli sourire. Quand il est en promotion ou à des soirées importantes pour le travail, il fait toujours attention à son image, il déteste ces personnes qui viennent à des avant-premières habillées comme si elle venaient de sortir de leur lit ou qui sont vulgaires. Il y a un défaut qui peut hérisser le poil de l'entourage d'Armie, c'est sa maniaquerie excessive, il faut que tout soit rangé, bien en ordre, c'est limite une routine militaire qu'il impose à ceux qui vivent avec lui, il a gardé cette habitude suite à son passage à l'internat, il tente tout de même d'assouplir cela, surtout sur les tournages car beaucoup se sont plaint de ses manies.
Behind The Computer
| ✤ pseudo : ici ✤ âge : Euuh ... parait qu'un jour j'ai eu 30 ans...y a quelques temps ...ou pas ✤ votre présence sur le forum : Tous les jours mais si trop de boulot le weekend ✤ pourquoi ce personnage : J'aime Armie, son jeu, son humour et surtout ce scénario avec Timothée, j'aime leur relation dans la réalité ✤ votre avis sur le forum : Il est super beau et les gens sont super acceuillants ✤ comment avez vous connu le forum : Je le connais depuis longtemps par le net ✤ code du règlement : - Spoiler:
I Want to be famous
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Exemple De RP
- Spoiler:
J’étais encore à la maison et je terminais mon café debout devant la baie vitrée qui donnait sur le jardin en fumant une cigarette. J’aurais dû sortir sur la pelouse car Emma se plaignait de l’odeur de tabac mais, comme j’étais seul cet après-midi, je n’avais pas fait cet effort, je laisserais une fenêtre entrouverte pour que mon adolescente de fille n’ait rien à redire sur son accro à la nicotine de paternel. Je regardais l’heure et me rendais à la salle de bain pour vérifier mon apparence, un petit coup de peigne, ça ferait l’affaire. J’avais été convoqué, tout comme Shiv, par le proviseur du lycée d’Emma, la raison de ce rendez-vous m’était inconnue et je devais avouer que cela m’inquiétait un peu. Je soupirais et me regardais dans le miroir une dernière fois puis quittais la petite pièce et me dirigeais vers le placard de l’entrée d’où je sortis une paire de chaussures de ville et non pas mes sempiternelles baskets, je me devais d’être présentable et même si celles-ci m’avaient coûté 200 livres, je voulais que la personne que nous allions rencontrer me perçoive comme un père de famille responsable, même si je trouvais cela stupide, je n’avais jamais prêté cas aux apparences. Je les enfilais ainsi qu’une fine veste de cuir puis attrapais mes clés et me dirigeais alors vers le garage d’où je sortais quelques instants plus tard au volant de mon nouveau cabriolet, mon nouveau joujou, je gagnais bien ma vie, autant que mon argent serve à quelque chose. Tout en roulant, je me demandais quelle pouvait être la raison de ce rendez-vous...Emma était une élève studieuse et n’avait jamais fait parler d’elle tout au long de sa scolarité…C’était peut-être une rencontre en rapport avec sa future orientation universitaire, il était vrai que nous n’en avions jamais réellement parlé avec sa mère ou même ses professeurs. J’arrivais après quelques minutes de conduite et me garais non loin de l’établissement, j’avais repéré mon ex-femme et me dirigeais vers elle. Elle portait une robe ravissante et semblait vouloir impressionner le responsable du lycée, je lui souriais puis lui rendais sa bise. Elle était vraiment à croquer dans cette tenue et je me surpris à détailler ses courbes et détournais rapidement le regard de peur qu’elle ne s’en aperçoive.
« Salut Brendan ! Toi aussi tu as galéré à trouver une place pour te garer ? Tu sais pourquoi on est convoqués tous les deux ?»
Je fronçais un peu les sourcils, elle avait l’air tout autant anxieuse que moi, je lui souriais à nouveau puis remarquais qu'elle avait un petit pétale de fleur de cerisier qui s’était glissé dans ses cheveux qui provenait sûrement de l’un des arbres qui jouxtaient l’entrée du lycée puis le lui retirais.
« Salut Shiv !» Je soufflais sur le pétale pour le faire s’envoler « J’ai eu plus de chance que toi, j’ai pu prendre la place d’une personne qui s’en allait.»
Je m’adossais à l’un des cerisiers et mordillais un peu ma lèvre inférieure, moi aussi j’étais stressé mais je tentais de ne pas le lui montrer.
« Je ne sais pas du tout, j’espère juste qu’Emma ne s’est pas attiré d’ennuis, mais cela m’étonnerais.»
Je regardais ma montre et vis que l’heure du rendez-vous approchait à grand pas puis attrapais instinctivement la main de mon ex épouse et l’entraînais vers l’entrée du bâtiment. Je sonnais et quelques secondes plus tard, une des personnes de l’administration venait nous ouvrir.
Dernière édition par Armie Hammer le Ven 12 Fév 2021 - 1:18, édité 5 fois |
| | | Henry Cavill A Astoria depuis : 15/07/2018 Autographes : 1730 Métier : Acteur
| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:11 | |
| Bienvenu sur le forum avec ce personnage ! Tres bon choix ! Il nous faudra un lien Bonne chance pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:12 | |
| Bienvenue parmi nous ! Superbe choix de personnage ! Tu tombes à pic ! |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:13 | |
| Avec plaisir "Cowboy" !!! Merci pour ton accueil Emma ! |
| | | Ben Barnes A Astoria depuis : 25/03/2018 Autographes : 6051 Métier : Acteur, chanteur
| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:16 | |
| Bienvenue sur Astoria, Quel acteur génial Je suis complètement d'accord avec le choix que tu as fait ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche Si tu as la moindre question, hésite pas. Je tague @Timothée Chalamet afin qu'il soit prévenu |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:18 | |
| Merci beaucoup Ben ! |
| | | Timothée Chalamet administrateur A Astoria depuis : 09/02/2018 Autographes : 9940 Métier : Acteur
| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 19:58 | |
| Bonsoir , Je te souhaite donc officiellement la bienvenue sur le forum Merci d'avoir choisit ce scénario qui est forcément très important pour moi Je te prépare un petit résumé que je t'enverrais en MP concernant l'évolution qui a eu lieu entre les deux Bonne chance pour la rédaction de ta fiche |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 20:07 | |
| Comment il est beau Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 20:22 | |
| Que ce mec est beau punaise Bienvenue parmi nous ! |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:26 | |
| Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:31 | |
| Merci pour votre accueil, ça me touche beaucoup ...surtout le tiens Timmy ! Je vais me mettre à ma fiche et j'espère qu'elle vous plaira ! |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:40 | |
| Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:47 | |
| Merci Genevieve ! |
| | | James Lafferty A Astoria depuis : 25/01/2021 Autographes : 245 Métier : Acteur
| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:51 | |
| Bienvenue et bon courage pour ta fichette |
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| Sujet: Re: Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward Dim 7 Fév 2021 - 21:53 | |
| Merci beaucoup Bethany |
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| | | | Armie Hammer - Starting over is not a failure, it is necessary to move forward | |
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